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Présents dans certains cortèges à Paris, à Rennes ou encore à Sainte-Soline, les membres actifs de l’ultragauche sont surveillés par les autorités. Des activistes, parfois fichés S, qui rejettent les institutions et qui n’hésitent pas à se montrer violents.

Une menace prise au sérieux par les autorités. Dans les cortèges lors des mobilisations contre la réforme des retraites, ou encore à Sainte-Soline, les membres de l’ultragauche sont de plus en plus nombreux à se fondre dans la foule durant les manifestations.

Selon Gérald Darmanin, qui tire la sonnette d’alarme, ils seraient pas moins de «2.200 fichés S en France» à appartenir à cette mouvance. Interrogé ce dimanche sur CNEWS, le ministre de l’Intérieur a dénoncé «une complaisance très inquiétante des mouvements politiques qui ont leurs entrées à l’Assemblée nationale», et assure qu’il ne «cédera pas face au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche et de la Nupes». «Il y a une volonté extrêmement forte d’attaquer les institutions de la République, d’attaquer la démocratie. L’extrême gauche essaye d’avoir, par le désordre, ce qu’elle n’a pas pu avoir dans les urnes», a-t-il martelé.

 Des causes communes

«Depuis le 16 mars, il y a eu 1.093 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés, 2.579 incendies volontaires et 316 atteintes à des bâtiments publics», dénombre le locataire de Beauvau. Des activistes, qui rejettent donc les institutions et qui n’hésitent pas à se montrer violents. Selon les services de renseignement, ces militants radicaux se retrouveraient de manière ponctuelle lors de rassemblements à thématiques porteuses, telles que l’écologie ou encore les violences policières.

Les autorités disent suivre avec attention l’évolution de ces luttes sociales et leur imbrication entre elles, alors qu’une onzième journée de grève et de manifestations contre le projet de réforme des retraites est prévue ce jeudi 6 avril partout en France.

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