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Selon les périodes de notre vie, pour des raisons plus ou moins volontaires, nous avons toutes et tous passé quelques mois, voire quelques années, sans avoir de rapports sexuels. Ne pas faire l’amour peut donc arriver à n’importe qui, mais une longue période d’abstinence peut avoir des effets sur notre santé mentale et physique.

Définition : c’est quoi l’abstinence sexuelle, au juste ?

Le concept d’abstinence peut englober divers aspects, sans forcément concerner le sexe. Elle est « l’action de s’interdire certains plaisirs, en particulier les plaisirs sexuels », définit le Larousse.

Plusieurs raisons peuvent amener à pratiquer l’abstinence sexuelle : des préférences personnelles, des orientations sexuelles (asexualité), des raisons religieuses, sociales, ou encore médicales.

L’abstinence sexuelle comporte-t-elle des bienfaits ?

Il n’y a pas de bienfaits reconnus à l’abstinence sexuelle chez la femme et chez l’homme.

Éjaculer régulièrement est même, au contraire, bénéfique pour la santé chez l’homme. Une équipe de chercheurs américaine a suivi pendant huit ans 31 925 hommes qui ont répondu à des questions sur la fréquence de leur éjaculation. « Nous avons constaté que les hommes déclarant une fréquence d’éjaculatoire plus élevée que faible à l’âge adulte étaient moins susceptibles de recevoir par la suite un diagnostic de cancer de la prostate », indiquent les chercheurs à l’origine de l’étude (source 1).

Les cas où l’abstinence est requise sont lors d’une infection génitale, en attendant la guérison, avant une fécondation in vitro (FIV) chez l’homme ou avant un spermogramme par exemple.

Quelles sont les conséquences de ne pas faire l’amour ?

Une baisse de la libido

Si vous n’avez pas fait l’amour depuis un moment, il est probable que vous ayez moins envie que d’habitude. Pour cause ? Votre corps produit des endorphines pendant l’acte sexuel. Ces hormones provoquent une sensation de bien-être et permettent d’associer le sexe à un sentiment positif. Quand cette hormone ne circule plus dans le corps, nous avons moins besoin de sexe et notre libido diminue.

Toutefois, pas de panique : peu importe la durée de l’abstinence, l’appétit sexuel se réveille dès que la machine se remet en route.

Une augmentation du stress

Faire l’amour aide à diminuer le stress. Ne pas faire l’amour pourrait donc être associé à une augmentation des niveaux de stress. D’après une étude citée par Medical Daily, le manque de rapports sexuels réguliers empêche l’organisme de réduire la pression sanguine qui augmente en réponse à des situations stressantes (source 2).

Un manque de confiance en soi

Si le sexe a des propriétés anti-déprime et nous aide à nous sentir désirable, une période d’abstinence nous prive potentiellement de cette source d’ego-boost. En cause ? L’effet de différentes hormones qui circulent dans notre sang après l’acte et dont le manque se fait sentir lorsqu’on ne fait plus l’amour.

Le système immunitaire fragilisé

Vous n’arrêtez pas de tomber malade depuis que vous ne faites plus l’amour ? C’est normal, votre système immunitaire est affaibli. La production d’immunoglobulines, qui nous aide à lutter contre les virus et les bactéries qui traînent, est diminuée. Le corps est donc privé d’une ligne de défense importante.

Des troubles de l’érection chez l’homme

Chez l’homme, l’abstinence peut provoquer des dysfonctions érectiles. Une étude de 2008 publiée par la revue American Journal of Medicine fait état d’une baisse de 50 % des risques de souffrir de troubles de l’érection chez les personnes ayant des rapports réguliers. Tout comme l’exercice physique préserve les capacités athlétiques du corps, les rapports sexuels préservent les capacités érectiles du sexe masculin.

Abstinence totale, manque de sexe : les gestes qui sauvent !

Se plaire à soi-même

La première personne avec laquelle on a un rapport très intime c’est… soi-même ! On n’y pense pas assez, pourtant c’est par là que tout commence. Alors avant de vous jeter sur quelqu’un, commencez par vous plaire !

Flirtez avec vous-même, quitte à passer un peu de temps dans la salle de bains. Regardez-vous, caressez-vous, palpez-vous. On ne vous demande pas de vous admirer, juste de vous apprécier, histoire de regonfler un peu votre ego avant de passer aux choses sérieuses…

S’érotiser avec bon goût

Dans certains domaines de l’artisanat, c’est au contact d’un maître d’apprentissage qu’on apprend son métier. Pour le sexe, c’est un peu la même chose.

C’est souvent la rencontre avec autrui qui provoque la rencontre avec soi-même. Pour stimuler son désir et développer des sensations, il peut être judicieux de s’érotiser à l’aide de textes, d’images ou/et de vidéos érotiques où certain(e) s osent se mettre à nu.

Mais attention : de l’érotisme, oui, mais de bon goût ! Dehors le porno à 2 €. Surfez donc sur le blog « This is better than porn » qui aborde sans tabous le désir et l’intimité : Faites-vous plaisir.

Pratiquer la masturbation

Si la masturbation a le vent en poupe depuis des siècles du côté barbu de l’humanité, il n’en est pas toujours de même pour leurs consœurs. Mesdames, n’attendez plus pour glisser vos mains dans votre culotte !

Il est primordial que vous fassiez de votre corps un terrain de jeu érotique avec pour but principal : l’ivresse de la jouissance. Une fois que vous saurez vous faire du bien, faites-en bénéficier des heureux élus.

Aller en date

Ce n’est pas en restant assis(e) derrière votre écran que vous allez cultiver votre jardin érotique. Si vous êtes trop timide pour « pécho » en soirée, utilisez les nouvelles technologies à bon escient. Tinder, Grindr, Brenda & co sont parfois de bons boosters pour les abstinents par intermittence que nous sommes. De quoi avez-vous peur ? Mieux vaut avoir des remords que des regrets… Mme Libido vous remerciera.

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