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Un immense amas d’algues brunes se dirige dangereusement vers les côtes américaines. Il pourrait toucher les Caraïbes et la Floride. Lorsqu’elles sont en décomposition, ces algues dégagent un gaz toxique très dangereux.

Un nouveau désastre écologique menace les côtes américaines. Une masse de 8.000 km de large, grosse comme deux fois les États-Unis, s’en rapproche dangereusement en venant de l’océan Atlantique, comme l’explique CNN. 

Ce sont des sargasses, des micros algues brunes équipées de billes d’air qui leur servent de flotteur. Elles restent donc à la surface et font office de refuge et de source de nourriture à la faune marine. Mais quand elles s’échouent sur les plages, les ennuis commencent. 

Elles envahissent les côtes par centaines de kilos et commencent à se décomposer. Un processus naturel qui dégage des gaz toxiques, comme le sulfure d’hydrogène, qui sent l’œuf pourrit et qui provoque des maux de tête ainsi que des vomissements. 

Les sargasses se développent depuis plusieurs années 

Le problème que posent les sargasses est récent. Il est notamment dû aux engrais rejetés dans les fleuves (principalement l’Amazone), qui arrivent ensuite dans l’océan. De plus, la hausse des températures et celle du niveau des océans aggravent ce phénomène.

Selon les informations, les sargasses vont aussi s’échouer sur les plages guadeloupéennes. Le préfet de la région, Xavier Lefort, rappelle qu’un budget de 36 millions d’euros a été alloué à un plan, nommé «Sargasses II», qui a pour but de lutter contre la prolifération de ces algues sur quatre ans. 

Ce plan consiste à récolter les algues avant qu’elles ne s’échouent sur les plages. De cette manière, elles peuvent être valorisées et les plages sont préservées des tracteurs qui les ramassent.

La plage d'Hillion, dans la baie de Saint-Brieuc (dans les Côtes d'Armor).

«Nous allons essayer d’aller très vite sur la mise en place de barrages déviants» a par ailleurs expliqué Xavier Lefort. En effet, selon le bulletin régional de surveillance, la quantité de sargasses visibles dans l’Atlantique a augmenté de 204% par rapport à l’année dernière. 

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