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Le jeûne intermittent n’aura jamais été autant à la mode qu’en ce moment. Ce régime alimentaire consiste à alterner des périodes de prises alimentaires normales (ou modérées) avec des périodes de jeûne plus ou moins longues.

Dans le détail, le jeûne intermittent se décline en plusieurs versions : le jeûne 16/8 qui consiste en un jeûne de 16 heures et une période de prises alimentaires de 8 heures, le jeûne 5/2 qui consiste en 5 jours d’alimentation libre et 2 jours restreints en calories (500-600 calories par jour) ou encore le jeûne 1/1 qui consiste à jeûner un jour sur deux.

Une réduction de l’inflammation dans le corps

Les bienfaits du jeûne intermittent font encore l’objet de controverses dans la communauté scientifique. Mais une récente étude, réalisée par des scientifiques de la Cambridge University (en Angleterre), a peut-être réussi à découvrir de quelle façon ce régime alimentaire agit sur l’inflammation de l’organisme.

Les chercheurs britanniques ont observé que le jeûne intermittent contribuait à réduire le taux sanguin de NLRP3. Cet « inflammasome » (une association de protéines) serait impliqué dans plusieurs maladies que l’on soupçonne d’être favorisées par l’inflammation générale de l’organisme, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, l’athérosclérose et l’obésité.

La clé : l’acide arachidonique, un oméga-6

Pour démontrer leur hypothèse, les scientifiques ont misé sur un jeûne 5/2 : 21 volontaires ont été invités à consommer un repas à 500 Kcal, puis à jeûner pendant 24 heures avant de reprendre un repas à 500 Kcal. Grâce à des prélèvements, les chercheurs ont observé une augmentation de l’acide arachidonique dans leur sang : or, cet acide gras oméga-6 aurait la capacité de « combattre » le NLRP3.

Ce n’est pas la première fois que les bienfaits du jeûne intermittent sur la santé sont mis en lumière par la Science : début avril 2024, une étude américaine a ainsi observé des bénéfices du côté de la santé intestinale, avec une meilleure régulation de la glycémie (le taux de sucre dans le sang). Par ailleurs, une étude autrichienne (réalisée fin 2023) est parvenue à démontrer que le jeûne intermittent était sans danger pour les patients diabétiques, qui pouvaient même recourir à cette méthode pour perdre du poids. Que du bon !

Source : University of Cambridge

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