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C’est une première. Des dermatologues ont détecté une tache de 0,65 millimètre sur la joue d’une patiente. Invisible à l’œil nu, elle a été identifiée à l’aide d’une technologie non invasive de pointe. Des examens ont permis de confirmer qu’il s’agissait bien d’un mélanome, le type de cancer de la peau le plus dangereux.

Comme l’explique le communiqué de l’étude, les scientifiques ont combiné un examen des lésions cutanées avec un dermatoscope et de la microscopie qui aide les cliniciens à surveiller et à diagnostiquer les lésions cutanées. Cette découverte a été couronnée d’un record du monde Guiness du plus petit cancer de la peau détectée. La recherche a été publiée dans la revue Dermatology Practical & Conceptual. Ce cancer de la peau scientifiquement validé est un micro-mélanome in situ, un type de cancer qui se trouve exclusivement sur la couche supérieure de la peau. Alexander Witkowski, professeur adjoint de dermatologie à l’École de médecine de l’OHSU se félicite de cette découverte avant que le cancer ne soit propagé à d’autres parties du corps ».

Un angiome cerise

La patiente examinait sa tache rouge depuis un moment mais les dermatologues se montraient rassurants. « Pendant le Covid-19, j’ai commencé à penser un peu plus à ma santé. J’ai un miroir grossissant dans ma salle de bain et j’ai remarqué que l’endroit qui m’inquiétait était beaucoup plus grand. J’ai pris rendez-vous pour le faire examiner », a expliqué Christy Staats. Lors de l’examen, Alexander Witkowski a constaté la présence d’un angiome cerise, une excroissance cutanée assez courante et bénigne. En même temps, son attention a été attirée par une petite tache située à proximité.

« J’ai pris une photo de l’endroit […] puis j’ai effectué une imagerie supplémentaire avec une microscopie confocale à réflexion (biopsie virtuelle) qui a montré des cellules atypiques concernant le mélanome. J’ai dit à Christy juste là, au chevet du lit, ‘Je pense que ça pourrait être le plus petit cancer de la peau jamais détecté », se souvient le scientifique. La patiente assure avoir été « au bon endroit au bon moment… avec la bonne technologie ».

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