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Un homme, filmé en train de dégrader une voiture de SOS Médecins lors de la manifestation contre la réforme des retraites, mardi 7 mars à Paris, a été condamné à deux ans de prison dont un an avec sursis, ce vendredi.

Les images avaient fait réagir le ministre de la Santé François Braun. L’homme, filmé en train de dégrader une voiture de SOS Médecins lors de la manifestation contre la réforme des retraites, à Paris, a été condamné ce vendredi 10 mars, à deux ans de prison dont un an avec sursis et interdiction de venir dans la capitale durant deux ans.

L’homme, âgé d’une quarantaine d’années a été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Paris. Il devra effectuer sa condamnation à domicile sous bracelet électronique. Demeurant en province, cet homme qui est fiché S, selon une source proche du dossier, a été interpellé mardi en fin de journée et placé en garde à vue après plusieurs dégradations et jets de projectiles contre les forces de l’ordre.

Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a mis l’accent vendredi, selon un de ses proches, sur «la grande réactivité des forces de l’ordre engagées mardi dont l’action a été déterminante pour contenir les troubles dans un contexte violent et pour faire cesser les exactions commises en procédant à des interpellations».

Des bombes artisanales sur les forces de l’ordre

L’homme condamné vendredi avait été filmé en train de casser avec d’autres personnes une voiture de SOS Médecins en intervention. Les images diffusées sur notre antenne, et qui avaient fait polémique, le montraient tout de noir vêtu s’emparer d’un panneau de signalisation avant de taper sur le pare-brise du véhicule, tandis qu’un autre, vêtu de noir aussi, cassait la vitre avant.

Il est soupçonné également, selon une source policière, d’avoir mis le feu à des barrières et d’avoir lancé à deux reprises des bombes artisanales sur les forces de l’ordre, blessant un gendarme mobile qui a déposé plainte.

Une autre source policière a relevé une «radicalisation» mardi «d’individus connus pour des faits de violence». Au total, 47 personnes ont été interpellées à Paris ce jour-là, selon le parquet de Paris. 44 ont été placées en garde à vue dont 41 majeurs.

Concernant les adultes, il y a eu entre autres 9 classements sans suite, une quinzaine de rappels à la loi, et des présentations à un juge. Hormis le véhicule de SOS Médecins, treize banques ont été dégradées ou ont été taguées à Paris ainsi que 25 abribus, une compagnie d’assurance, 14 façades d’immeubles, une agence de voyage et la caserne des pompiers de Port-Royal, selon une source policière.

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