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La maladie de Parkinson est caractérisée par une dégénérescence progressive du cerveau, entraînant des troubles moteurs, cognitifs, des douleurs et une détérioration précoce de l’intellect, conduisant à une invalidité profonde et à une prise en charge médicale importante pour les patients (source 1). Selon France Parkinson, cette maladie est la deuxième cause de handicap moteur après les accidents vasculaires cérébraux (AVC), affectant près de 270 000 personnes en France. Bien qu’il existe des traitements pour ralentir la progression de la maladie, aucun ne permet de la guérir. Cependant, en Finlande, la recherche vient de faire une avancée en identifiant l’une des causes potentielles de la maladie. Des chercheurs de l’Université d’Helsinki ont entrepris d’étudier les micro-organismes, notamment les bactéries, présents dans les intestins, rapporte le réseau Euractiv. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Frontier in Cellular and Infection Microbiology, l’exposition à certaines souches de bactéries intestinales, en particulier une espèce appelée Desulfovibrio, pourrait être à l’origine de la maladie de Parkinson. Il est intéressant de noter que les chercheurs soulignent le rôle mineur des gènes dans les formes héréditaires de la maladie. En effet, seulement environ 10 % des cas de Parkinson sont causés par des facteurs génétiques individuels, déclare le professeur Per Saris, l’un des auteurs de l’étude, dans un communiqué (source 2).

Une bonne nouvelle pour les patients est que les chercheurs sont capables de détecter ces bactéries néfastes chez les patients, puis de les éliminer de leurs intestins. Ils espèrent ainsi atténuer et ralentir les symptômes de cette maladie, qui se caractérise par la destruction des neurones à dopamine responsables du contrôle des mouvements du corps. Selon Santé Publique France, le nombre de victimes de la maladie de Parkinson devrait augmenter à l’avenir : leurs estimations indiquent qu’en 2030, une personne sur 120 âgée de plus de 45 ans pourrait être atteinte, soit une augmentation de 56 % du nombre de cas.

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