En 1990, environ un an après avoir fait poser un stérilet en cuivre, Jayne a été informée par son médecin généraliste que le dispositif était tombé. Elle s’est fait poser un autre stérilet, mais lorsqu’elle et son mari David ont décidé de concevoir un enfant deux ans plus tard, le second dispositif a été retiré, mais le premier est resté en place. Au fil des années, Jayne a souffert de nombreux symptômes, notamment des règles abondantes, des saignements, des douleurs d’estomac et des infections, mais elle a attribué ces problèmes à des déséquilibres hormonaux et n’a pas réalisé que le stérilet était toujours en place. En 1995, Jayne et David ont commencé des cycles de fécondation in vitro (FIV) dans l’espoir de concevoir un enfant. Au cours des sept années suivantes, ils ont subi huit cycles de FIV, dont six financés par le secteur privé, ce qui leur a coûté des milliers d’euros.
Une erreur médicale lourde de conséquences
Les médecins ont toujours cru que Jayne était fertile et qu’elle avait des embryons de bonne qualité, mais malgré toutes les tentatives, elle n’est jamais tombée enceinte. Cela a été une source de grande tristesse et de frustration pour le couple. Finalement, ils ont décidé qu’ils ne pouvaient pas supporter de continuer à essayer et ont abandonné leurs efforts pour avoir un enfant. C’est en 2019, que Jayne a commencé à éprouver des douleurs dorsales et a été examinée par un médecin. Lors d’un frottis de routine, le médecin a cru voir un stérilet et un scanner a confirmé la présence du dispositif. C’est à ce moment-là que Jayne a découvert qu’elle avait en fait gardé un stérilet en cuivre en elle pendant 29 ans. Cette nouvelle a été dévastatrice pour Jayne et David. Ils ont été confrontés à la réalité que leur incapacité à concevoir un enfant était due à une erreur médicale qui aurait pu être évitée. Jayne a porté plainte pour négligence médicale et a obtenu un règlement à six chiffres de la part des assureurs du médecin généraliste qui lui avait posé le stérilet (source 1).
Jayne a déclaré qu’elle était heureuse que son histoire puisse être racontée pour que d’autres femmes sachent qu’il est important de demander des examens approfondis et de ne pas toujours se fier aux explications données par les médecins. Elle a également déclaré qu’elle espérait que son expérience sensibiliserait les professionnels de la santé aux conséquences potentielles de leurs actions et de leurs omissions.