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Elle a été orientée vers l’association Samsah par son ophtalmologiste, qui aide les personnes en situation de handicap à devenir autonomes. Grâce à cette structure, elle a appris à se repérer, à cuisiner et à utiliser une canne. Bien qu’elle ait eu des réserves, elle a surmonté sa peur d’être stigmatisée à cause de sa canne blanche. Pendant deux ans et demi, elle a été accompagnée par cette association. Elle voulait reprendre son travail, mais on lui a proposé de se former à un métier adapté aux personnes malvoyantes à Toulouse ou à Paris, ce qui aurait demandé plusieurs mois de stage. Elle a jugé cela trop compliqué et trop loin. Elle a été dirigée vers l’association Valentin Haüy (AVH) où elle a vécu une période difficile. Elle a finalement décidé de faire du sport pour prouver qu’elle était encore capable de quelque chose. Bien qu’elle ait été réticente au début, elle a constaté que l’AVH lui offrait du soutien, des activités et des encouragements (source 1).

Au fil du temps, elle a eu l’idée de participer à la No Finish Line de Monaco en novembre 2022 aux côtés d’autres personnes soutenues par l’association. Le jour de l’événement, elle a rencontré son futur entraîneur, Stéphane Duflot, qui a été impressionné par sa détermination. Malgré une opération de la thyroïde qui a paralysé l’une de ses cordes vocales, elle a continué à courir avec le soutien de Stéphane. Sur une semaine, elle a réussi à parcourir 180 km. Siri était ravie de participer à la No Finish Line en faveur des enfants malades, et elle considère cette expérience comme un succès. À court terme, elle prévoit de s’entraîner à marcher tous les lundis matins et de participer à la No Finish Line de Nice en mai 2023. En attendant, elle participe à des courses locales et a remporté la première place dans la catégorie handisport lors de la Ronde des plages.

Une course adpatée

Stéphane, son coach, souligne que la marche de Siri nécessite une corde pour l’assister, mais depuis qu’elle fait du yoga, elle gère mieux ce handicap invisible. Récemment, Siri s’est fixée comme défi de doubler la distance qu’elle avait parcourue lors de la No Finish Line précédente. Stéphane l’a entraînée trois à quatre fois par semaine pour atteindre 40 kilomètres par jour.

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