Depuis plusieurs jours, l’actrice et présentatrice espagnole, Ana Obregón, déjà connue pour ces fréquentes polémiques, attise à nouveau la controverse. En couverture du magazine people, « Hola », mercredi 28 mars, on voit la star, de 68 ans, assise dans un fauteuil roulant, qui sort d’une maternité de Floride en tenant sa petite fille, Ana. Cette dernière, tout juste mise au monde par une mère porteuse.
Contrairement à l’Espagne ou dans beaucoup de pays de l’Union européenne, dont la France, la gestation par autrui (GPA) est une pratique autorisée en Floride, aux Etats-Unis.
Il n’en aura pas fallu plus pour défrayer la chronique, tant du côté du grand public que des membres du gouvernement. « Ce qu’elle a fait est une forme de violence contre les femmes. N’oublions pas la réalité de ces femmes (qui portent un bébé pour quelqu’un d’autre), en situation de risque de pauvreté », a déclaré Irene Montero, ministre de l’Égalité en Espagne.
Une mise en scène qui attise la colère
Outre le recours à la GPA, c’est aussi la mise en scène capturée par la revue people à la sortie de la maternité qui fait polémique. On voit en effet l’actrice sortir d’une maternité avec son bébé a particulièrement défrayé la chronique chez l’exécutif et le grand public. « L’image me semble dantesque », a dénoncé la ministre de l’Éducation et porte-parole du Parti socialiste du Premier ministre, Pedro Sanchez, Pilar Alegría.
« Ce qui me dégoûte le plus dans cette couverture, c’est qu’elle apparaisse sur une chaise roulante, comme si elle avait porté l’enfant », s’est exprimé, quant à lui, Joaquín Prat, coprésentateur du célèbre magazine de télé, Programa de Ana Rosa.
Entre détracteurs et soutiens
Pourtant, tout n’est pas que critiques. Sur les réseaux sociaux, des internautes apportent leur soutien à Ana Obregón, rappelant qu’elle s’apprête à fêter l’anniversaire de la mort de son fils Alejandro, décédé à l’âge de 27 ans d’un cancer, ainsi que le décès récent de ses parents.
Malgré cela, certains soulignent que l’actrice aura 80 ans quand sa fille fêtera son douzième anniversaire. Ils pointent également du doigt « l’égoïsme de star qui peut tout s’acheter ».
« Ana Obregón n’est pas devenue mère, mais a fait 10 000 kilomètres pour un trafic d’être humain en profitant de la précarité économique d’une mère », déclare un chroniqueur sur la radio Onda Cero. Le journaliste de droite réactionnaire, Federico Jiménez Losantos va même jusqu’à soutenir la rumeur qui veut que le donneur de sperme soit nul autre que le fils décédé d’Ana Obregón.
En février, le Parlement espagnol a adopté une loi qui interdit toute publicité pour la GPA de la part « d’agences d’intermédiation », dans la mise en relation de couples stériles avec des mères porteuses d’autres pays.
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