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A l’occasion de la 16e édition de l’EcoTrail, le samedi 18 mars, les participants et spectateurs présents pourront apercevoir Josselin Quignon qui a la particularité de courir avec un capteur de pollution d’air sur la poitrine.

Il respecte le thème à merveille. Josselin Quignon, traileur expérimenté, se présentera sur le 80 kilomètres de l’EcoTrail, l’événement sportif annuel qui a pour objectif d’être culturel et environnemental, avec un drôle d’accessoire sur le torse : un capteur de pollution d’air.

Son objectif ? Courir tout en collectant de données environnementales pour signaler et sensibiliser à la pollution de l’air. «C’est la quatrième cause de décès prématurés à des niveaux proche du tabagisme ou de la mauvaise alimentation. Mais si l’on peut arrêter de fumer, on ne peut pas arrêter de respirer.»

Et si la démarche pourra en étonner plus d’un, c’est parce qu’il devient urgent pour lui de pointer du doigt la pollution de l’air. «Pendant une activité physique, on respire une centaine de litres d’air par minute, souligne-t-il. Lors de pic de pollution de l’air, cela équivaut à fumer plusieurs cigarettes.» De quoi faire réagir ?

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C’est le but. «Je ne suis pas là pour faire des polémiques, ni faire de la politique, confie ce mordu de course. Je suis là pour faire de la prévention pour la jeunesse surtout.»

Alors forcément, la question que beaucoup pourront se poser : quels sont les endroits les plus pollués à Paris, où se déroule l’EcoTrail ? «Les Quais de Seine sont très pollués», explique Josselin qui a lancé le projet «Fuli», qui veut dire «bien être» en mandarin.

Ce projet communautaire a été lancé pour permettre aux collectivités de connaître le niveau de pollution de l’air en milieu urbain. «Les capteurs sont posés sur les balcons des habitants. On fournit le suivi du niveau de pollution, détaille-t-il. Je mets en relation les starts-up et les villes pour tester des solutions pouvant faire baisser la pollution en ville avec de la végétalisation des façades, une solution d’autopartage pour réduire le nombre de voiture ou encore fluidification du trafic routier aux feux tricolore avec analyse par intelligence artificielle. Il y a beaucoup de solutions qui existent… méconnues… qu’il suffit de tester et de passer à l’échelle après avoir démontré qu’elles fonctionnent.»

L’autre objectif, et peut-être le plus important et décisif pour le futur, c’est aussi de parler aux jeunes et d’aller faire de la prévention dans les écoles. Car les jeunes sont aussi très touchés et beaucoup ont des problèmes de respiration à cause de cette pollution de l’air.

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