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Le palais présidentiel a assuré à l’AFP, ce dimanche 19 mars au soir, que le président de la République Emmanuel Macron souhaitait que la réforme des retraites «puisse aller au bout de son cheminement démocratique».

Alors que le gouvernement doit faire face, ce lundi 20 mars, aux deux motions de censure déposées par le groupe LIOT et le RN à la suite de l’utilisation de l’article 49.3 par Elisabeth Borne pour faire adopter la réforme des retraites, l’Élysée a assuré, ce dimanche soir, à l’AFP que le président de la République souhaitait que le projet de l’exécutif «puisse aller au bout de son cheminement démocratique».

«Après des mois de concertations politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous», a indiqué le palais présidentiel dans un message transmis à l’AFP.

Réagissant aux menaces et aux violences subies par certains élus LR, dont Éric Ciotti, le chef de l’État a réaffirmé la volonté du gouvernement de «protéger» les parlementaires.

Ainsi, selon l’Élysée, Emmanuel Macron a appelé le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet pour «réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger».

Pour rappel, Emmanuel Macron devrait prendre la parole en début de semaine pour revenir sur les dernières tensions ayant marqué toute la France après le recours du gouvernement à l’arme constitutionnelle jeudi dernier.

La permanence d’Éric Ciotti vandalisée

Plus tôt dans la journée, le chef de file des Républicains, Éric Ciotti, a dénoncé sur les réseaux sociaux le vandalisme et le caillassage de sa permanence à Nice lors de la mobilisation de samedi.  

«Cette nuit ma permanence a été caillassée, les nervis qui ont fait ça veulent par la violence faire pression sur mon vote lundi. Jamais je ne céderai aux nouveaux disciples de la Terreur», a-t-il tweeté ce dimanche matin, en partageant les photos de son local. 

Le président des Républicains avait annoncé que son groupe ne voterait «aucune motion de censure» estimant que «la situation de crise dans le pays ne supporterait pas que l’on porte un coup fatal à notre démocratie». Une déclaration qui aurait pu, selon Éric Ciotti, pousser les vandales à s’en prendre à sa permanence. 

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