Spread the love

Le président de la République Emmanuel Macron va recevoir ce lundi 27 mars la Première ministre Elisabeth Borne à midi à l’Elysée. Ils seront ensuite rejoints à 13h15 par les patrons de groupes parlementaires, chefs de partis et quelques membres du gouvernement.

A la veille d’une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, prévue ce mardi 28 mars, le chef de l’Etat Emmanuel Macron va recevoir sa Première ministre, Elisabeth Borne, ce lundi 27 mars à midi.

Ils seront rejoints par les patrons de groupes parlementaires, chefs de partis et quelques membres du gouvernement à 13h15, a fait savoir le palais de l’Elysée ce dimanche.

La semaine dernière, Emmanuel Macron avait chargé Elisabeth Borne d’«élargir» la majorité et de travailler au réagencement de l’agenda parlementaire dans les prochaines semaines.

Des excès de violence dans toute la France

Alors que les affrontements se sont déplacés, le temps du week-end, autour des bassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), des dégradations de mobilier urbain et des jets de projectiles sur les forces de l’ordre ont été rapportés ce samedi à Rennes lors du cortège anti-réforme.

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a fermement condamné les violences survenues en marge de la contestation contre la réforme des retraites.

Mais rien de comparable avec les «scènes de chaos» dans la capitale bretonne, dont s’était émue sa maire Nathalie Appéré lors de la manifestation de jeudi. Des débordements observés dans de nombreuses autres villes : commissariat attaqué à Lorient, porche de l’hôtel de ville incendié à Bordeaux, heurts et départs de feux innombrables à Paris.

Point d’orgue d’une semaine d’échauffourées quotidiennes, depuis le recours du gouvernement au 49.3 pour faire adopter sa réforme au Parlement, cette neuvième journée à l’initiative des syndicats a aussi marqué un rebond de la mobilisation, avec entre 1,09 million (Beauvau) et 3,5 millions (CGT) de participants.

Succès éclipsé par les accusations de violences, qui visent également les forces de l’ordre : pouce arraché pour une manifestante à Rouen, cheminot «éborgné» à Paris selon SUD-Rail, syndicats «visés par le canon à eau» à Rennes… 

Le Conseil de l’Europe s’est alarmé d’un «usage excessif de la force» et les critiques se concentrent sur la BRAV-M, unité à moto chargée du maintien de l’ordre dans la capitale mais dont la dissolution n’est «pas à l’ordre du jour», selon le préfet de police Laurent Nuñez.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *