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Le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau, favorable au report de l’âge légal de départ à la retraite, a affirmé ce mercredi 15 mars que son domicile vendéen avait été visé par une coupure d’électricité ciblée.

Bruno Retailleau, sénateur Les Républicains de Vendée, n’a jamais caché son soutien au report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Une position qui lui attire vraisemblablement des ennuis. En effet, ce mercredi, l’élu a affirmé que son domicile de Saint-Malô-du-Bois avait été visé par une coupure d’électricité ciblée dans la nuit du 14 au 15 mars.

«De tels actes de malveillance sont doublement inacceptables», a déclaré l’élu dans un communiqué, rapporte France Bleu. «Tenter de faire pression sur des élus en ciblant leur domicile traduit une dérive où la violence l’emporte sur le dialogue», rapportant que ces pratiques sont «illégales et punies par la loi», et en annonçant avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République. 

La CGT Energie de Vendée a revendiqué la coupure, comme le souligne le HuffPost qui a révélé ces informations. «Le domicile de Bruno Retailleau a été passé en sobriété énergétique», s’est félicité la section syndicale.

Des coupures sauvages contre plusieurs élus

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit, ce mercredi 15 mars, et le secteur de l’électricité et du gaz est fortement mobilisé. La fédération CFE-CGC Energie de la Côte d’Azur a déclaré que le Fort de Brégançon, résidence officielle du président de la République dans le Var, a aussi été la cible d’une coupure d’électricité.

Ailleurs dans ce département, la CGT Mines-Energies a également affirmé à l’AFP avoir coupé le courant de 43.000 personnes dépendant d’un transformateur de la commune de Six-Fours et «privé de courant des élus de la République», «voire résilié» leurs abonnements «dans leur permanence ou à leur domicile». 

Des actes qui se multiplient. La semaine dernière, la permanence du président LR du Sénat, Gérard Larcher, située dans les Yvelines, avait également été mise «en sobriété énergétique» par la CGT. Avant elle, c’était la commune d’Annonay, fief du ministre du Travail Olivier Dussopt, qui avait été la cible de coupures d’électricité sauvages. 

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