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Une manifestation s’est déroulée ce samedi 1er avril à Vire (Calvados) pour protester contre la réforme des retraites. Plusieurs milliers de manifestants ont défilé sur les terres d’élection d’Elisabeth Borne.

Les mobilisations contre la réforme des retraites ont continué ce samedi 1er avril. L’ensemble des organisations syndicales avaient appelé à un rassemblement régional à Vire, dans le Calvados, circonscription d’élection de la Première ministre Elisabeth Borne aux législatives en juin 2022.

«Pas de retraite à 64 ans, ni pour nous, ni pour nos enfants» : derrière la banderole de tête, au moins 6.000 personnes, selon les syndicats, et 3.100 selon la préfecture, ont défilé dans le calme, sous la pluie et le vent.

Des barrages filtrants avaient en effet été mis en place par les forces de l’ordre sur toutes les voies d’accès à la ville.

Un défilé symbolique

Le parcours retenu ne passait pas devant la permanence du suppléant d’Elisabeth Borne, le député Freddy Sertin. Pour Noé Gauchard, 23 ans, adversaire de Mme Borne lors des législatives sous l’étiquette LFI-Nupes, «la préfecture a voulu faire peur, dresser les commerçants contre les manifestants, alors qu’on a les mêmes intérêts et qu’ils perdent du chiffre» en étant fermés ce samedi. «Il n’y a pas de violence ici». Parmi les multiples pancartes brandies, «rien n’est bon dans le Macron» ou encore «je veux des paillettes dans ma retraite».

«Nous manifestons massivement notre colère, non seulement contre ce projet (de réforme des retraites), mais aussi contre le mépris dont le gouvernement nous écrase», avait écrit l’intersyndicale dans son appel à participer, illustré par un slogan, «64 ans, c’est non !».

A l’issue de la manifestation, au cours de laquelle «aucune dégradation n’a été constatée», «un groupe minoritaire d’individus (…) s’est dirigé vers la mairie en tentant de forcer le dispositif mis en place», a indiqué la préfecture dans un communiqué.

«Après avoir effectué les sommations d’usage, les gendarmes mobiles ont dû faire usage d’un seul moyen lacrymogène afin de disperser les individus cherchant le contact», a précisé la préfecture. Celle-ci indique avoir, avant la manifestation, «mis en place un dispositif de contrôles des véhicules afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens et éviter tout trouble à l’ordre public», précisant que ces contrôles ont donné lieu à «quatre procédures judiciaires».

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