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Résultat de la présence de bactéries dans le sang, la septicémie (ou sepsis) est une infection à ne pas prendre à la légère, et encore moins chez l’enfant en bas âge. Voici les symptômes qui peuvent y faire penser chez le jeune enfant.

En France, 250 000 à 300 000 nouveaux cas de septicémie (ou sepsis) d’origine bactérienne sont détectés, selon l’Institut Pasteur. Pour près de la moitié d’entre eux, l’infection va être contractée à l’hôpital. La mortalité est estimée à 27% des cas, mais peut parfois atteindre 50% des cas, notamment lors d’un choc septique. Environ 60 000 personnes décéderaient chaque année des suites d’une septicémie. Dans le monde, elle causerait encore 6 millions de décès par an, un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2050 en raison du vieillissement de la population.

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En effet, elle touche aujourd’hui principalement des personnes naturellement fragilisées, soit en raison d’une maladie soit à cause de leur âge : les âges extrêmes de la vie, soit les nourrissons et les personnes âgées, sont aujourd’hui les catégories les plus concernées par ces infections.

Prise en charge suffisamment tôt, l’infection peut être soignée avec des antibiotiques. À l’inverse, quand elle traîne, elle peut être à l’origine d’une défaillance des organes vitaux, et dans certains cas, le décès du patient.

Les symptômes chez les enfants diffèrent néanmoins de ceux des adultes. Ces derniers peuvent souffrir de fièvre, de frissons et d’un rythme cardiaque rapide dans un premier temps. L’infection peut facilement être confondue avec un gros rhume, des maux intestinaux ou une grippe à des stades initiaux.

Pourquoi la détecter de façon précoce ?

Pour chaque heure de retard, le risque de décès d’un patient augmente de 8%. Et même des patients ayant survécu au sepsis peuvent présenter des séquelles : ainsi 25% d’entre eux montrent des marques d’altérations cognitives plus de trois mois après leur guérison.

Dans les pays industrialisés, le sepsis représente autant de décès que l’infarctus du myocarde“, conclut l’Institut Pasteur. Soit la preuve que l’infection ne doit surtout pas être ignorée, au risque de gangrène, d’amputation et dans le pire des cas de décès.

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