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Vous avez rendez-vous pour un vaccin contre le Covid-19 ? Faites attention à votre soirée d’avant. Selon les conclusions d’une étude publiée le 13 mars dans la revue Current Biology, un bon sommeil permet au système immunitaire de mieux réagir à la vaccination. En effet, les chercheurs ont constaté que ceux qui dormaient moins de six heures par nuit produisaient moins d’anticorps que ceux qui dormaient sept heures ou plus. Précisément, le déficit correspond à deux mois de diminution des anticorps. Ainsi, dormir moins de six heures réduit la réponse immunitaire aux vaccins. Mais, les résultats étaient seulement significatifs chez les hommes.

“Un bon sommeil non seulement amplifie mais peut également prolonger la durée de protection du vaccin“, assure l’auteur principal Eve Van Cauter, professeur émérite à l’Université de Chicago (États-Unis). Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont analysé les résultats de sept études concernant les vaccins contre certaines infections. Et ils ont comparé la réponse des anticorps des participants en fonction de la quantité de sommeil (petits ou grands dormeurs).

Multiplier l’efficacité

“Nous savons, grâce à des études immunologiques, que les hormones sexuelles influencent le système immunitaire. Chez les femmes, l’immunité est influencée par l’état du cycle menstruel, l’utilisation de contraceptifs et par la ménopause et le statut post-ménopausique, mais malheureusement, aucune des études que nous avons résumées ne disposait de données sur les niveaux d’hormones sexuelles”, résume l’auteur principal Karine Spiegel.

De plus, l’impact du sommeil était plus important pour les adultes âgés de 18 à 60 ans que chez les personnes de plus de 65 ans. Grâce à ces résultats, les chercheurs veulent donner un moyen simple aux patients d’agir sur l’efficacité de la vaccination : “Quand vous voyez la variabilité de la protection offerte par les vaccins Covid-19, les personnes qui ont des conditions préexistantes sont moins protégées, les hommes sont moins protégés que les femmes et les personnes obèses sont moins protégées que les personnes qui ne sont pas obèses. Ce sont tous des facteurs sur lesquels une personne individuelle n’a aucun contrôle, mais vous pouvez modifier votre sommeil”.

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