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Alors qu’elle touche aujourd’hui un adulte sur 250 en France, la maladie de Parkinson souffre encore de nombreuses idées reçues et reste encore trop mal connue dans la population générale. On fait le point, à l’occasion de la journée mondiale contre la maladie.

En France, la maladie de Parkinson touche environ 200 000 personnes. Alors que les cas devraient doubler d’ici 2040, de trop nombreuses fausses idées circulent encore sur la maladie. Symptômes, traitements, mouvements du quotidien… On fait le point sur ce qu’il faut savoir… et ce qu’il faut oublier.

Première idée reçue probablement la plus partagée : les patients atteints de Parkinson tremblent. Certes, mais contrairement à ce que de trop nombreuses personnes peuvent encore croire, la maladie de Parkinson ne se résume pas à un trouble du mouvement. Si elle peut en effet entraîner des tremblements ou des raideurs, il existe également des symptômes non-moteurs de la maladie. Troubles du sommeil, dépression, troubles cognitifs… Certains symptômes peuvent gravement impacter la santé mentale au quotidien.

Et pourtant, malgré ces symptômes handicapants, il est également faux de penser qu’un malade atteint de Parkinson ne peut plus sortir de chez lui et ne peut pas continuer à travailler. En effet, grâce aux progrès de la prise en charge médicale, de plus en plus de patients peuvent continuer à travailler grâce à un traitement adapté.

Ne (surtout) pas laisser tomber le sport

Ils peuvent même faire du sport, ou du moins de l’exercice physique adapté. Aucune consigne ne leur en interdit la pratique : au contraire, une activité physique est essentielle pour maintenir les fonctions motrices des patients. Selon une étude publiée en janvier 2023, la pratique d’une gymnastique douce augmenterait les capacités cognitives du cerveau, notamment celles chargées de la planification, de l’exécution et du contrôle des mouvements. Attention néanmoins aux sports qui peuvent générer une perte d’équilibre, comme l’escalade par exemple.

Les patients atteints de Parkinson peuvent-ils continuer à conduire ? Si la question se pose dans certains cas, notamment pour les malades d’Alzheimer ou dans les cas avancés de Parkinson, de nombreuses personnes peuvent continuer à conduire. En effet, la progression de la maladie est lente et, à l’aide de certains équipements, la conduite continue à se faire naturellement.

Enfin, quel traitement pour les malades ? Pour beaucoup, les médicaments seraient le seul traitement efficace contre la maladie de Parkinson. Une affirmation à la fois vraie et fausse. Parce que s’il est vrai que la maladie ne peut pas être guérie, d’autres solutions que les médicaments existent bel et bien comme le sport ou des procédures mi-invasives comme la stimulation cérébrale profonde, qui consiste à implanter deux électrodes dans le cerveau reliées à un stimulateur placé sous la peau et ainsi corriger les symptômes moteurs de la maladie. Technique créée au CHU de Grenoble, la SCP pourrait aussi fonctionner pour d’autres pathologies neurologiques invalidantes comme les tremblements ou les dystonies.

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