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Les LOCAUX vivant dans l’une des rues les plus défavorisées disent qu’ils ont trop peur de quitter leur domicile ou d’aller dans les magasins alors que les trafiquants de drogue tiennent leur ville en otage.

Uxbridge Street à Burton-upon-Trent, dans le Staffordshire, regorge de drogués, de buveurs et de cambrioleurs.

Uxbridge Street regorge de drogués, d'ivrognes et de cambrioleurs

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Uxbridge Street regorge de drogués, d’ivrognes et de cambrioleursCrédit: News Group Newspapers Ltd
Les magasins Shakeel Ahmed à Pakeeza Foodsont dit que la région est un problème

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Les magasins Shakeel Ahmed à Pakeeza Foodsont dit que la région est un problèmeCrédit: News Group Newspapers Ltd
Des groupes d'hommes se rassemblent à l'extérieur des licences

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Des groupes d’hommes se rassemblent à l’extérieur des licencesCrédit: News Group Newspapers Ltd

Selon les habitants, certains hommes se tiennent même devant la porte d’entrée des gens et urinent dessus.

Un propriétaire d’entreprise de la région a déclaré que des gangs de jeunes se rassemblaient près des permis de boire et de fumer.

La femme, qui ne voulait pas être nommée, a affirmé que le comportement troublant faisait perdre ses clients.

Le propriétaire de la pâtisserie a déclaré: «Parfois, cela empêche les dames de sortir pour parcourir ou acheter avec des groupes de gars qui traînent.

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“C’est rebutant pour eux et cela me coûte des affaires.”

Khaliqdad Karimi, dont le précédent magasin de kebab avait été cambriolé, a raconté comment la semaine dernière, il a vu des dizaines de bouteilles brisées éparpillées sur le trottoir.

Il affirme que la police ne réprimande jamais les responsables et continue donc de ravager le quartier.

Il a déclaré à The Sun Online : “Il y a des gens qui ont une mauvaise attitude, et le principal problème est la drogue et ils font des affaires dans la ruelle.

« C’est un quartier résidentiel avec toutes les générations qui vivent ici et la rue a une mauvaise réputation, et les femmes ne se sentent pas en sécurité.

“L’autre jour, j’ai vu des bouteilles en verre brisées sur le trottoir et laissées là.”

Une maman de 43 ans, qui ne parle pas anglais, a déclaré par l’intermédiaire de sa copine qu’elle était terrifiée.

Elle a déclaré: “Je ne quitte jamais la maison la nuit. J’ai trop peur et je ne me sens pas en sécurité.

“Il y a des hommes qui se tiennent aux coins des rues et qui ont l’air de ne rien faire de bon.”

Elle a également rappelé le moment où un voyou a récemment “fait pipi dans la ruelle juste devant ma porte”.

Elle a ajouté: “Je l’ai vu de ma fenêtre. C’était dégoûtant. Cela arrive tout le temps.”

Bien qu’elle ait vécu dans la rue pendant sept ans, la femme ne sort que le jour car c’est devenu “dangereux”.

Le quartier est parsemé de magasins d’alimentation, de licences et de salons de coiffure.

Les bookmakers de la rue ont été obligés de mettre une pancarte sur sa porte disant aux gens qu’ils ne peuvent pas apporter d’alcool.

“DES GENS FOUS ET FOUS”

Raza Mehmood, qui travaille chez Pakeeza Food, a déclaré à notre équipe : « Il y a des gens fous et fous ici.

«Ils vont au hors licence, ils achètent des boissons et se droguent et les choses dégénèrent.

“Il y a deux semaines, un de nos clients a été pris pour cible au milieu de la route en plein jour.

“Il rentrait chez lui et ces gars ont bloqué sa voiture avant qu’il ne puisse se garer.

“Ils ont forcé la porte et le moteur avec un pied de biche et ont volé des trucs, puis se sont enfuis.”

Une femme de 75 ans vivant en face de sa boutique a déclaré : « Je ne me sens pas en sécurité. Il y a des gangs à chaque coin de rue et je ne sors jamais la nuit.

“Les jeunes hommes se rassemblent et ça empire.”

Le retraité, qui vit seul et avait trop peur pour être identifié, a ajouté : “C’est un taudis ici.

“Il y a beaucoup d’ordures, des balayeurs viennent nettoyer la rue mais peu de temps après, tous les déchets sont de retour, les déchets alimentaires des magasins, les plastiques, tout.”

Le constructeur Shakeel Ahmed, 52 ans, visitant le magasin Pakeeza pour acheter des produits pour sa femme, a déclaré : « C’est une zone problématique, beaucoup de trafic de drogue, de cris et d’alcool.

« Ma femme est trop inquiète pour venir ici, c’est dommage car il y a de très bons magasins ici. Même les adolescentes ont peur.”

Le chauffeur de taxi Raul Muhammad, 41 ans, a raconté comment il avait été victime de voleurs dans le passé, qui sont entrés par effraction dans son véhicule sans surveillance et ont arraché du matériel audio qu’il a signalé à la police.

Il a déclaré: “Il y a tellement de drogués à chaque coin de rue, assis, fumant et buvant toute la journée.”

VIVRE DANS LA PEUR

Mais une jeune femme de 22 ans, travaillant dans un hors permis, avait un avis différent.

Elle a déclaré: «Ce n’est pas si grave, les gens se droguent, mais partout, c’est fondamentalement la même chose.

« Je vis ici et j’ai une fille de quatre ans et je me sens en sécurité.

“C’est une petite ville et tout le monde se connaît et personne n’a été agressif ou grossier avec moi.”

Uxbridge Street a récemment été désignée comme l’une des plus défavorisées de Burton par l’Office of National Statistics (ONS), avec la rue Queen voisine, avec des problèmes de criminalité, de consommation de drogue et de vols de véhicules.

Un commerçant a déclaré: “Un homme s’est garé dans la rue en plein jour et a fait irruption dans un magasin voisin.

« Au moment où il est sorti, sa fenêtre avait été brisée.

“Cela arrive souvent ici, en particulier aux chauffeurs de taxi lorsqu’ils mordent dans un magasin et laissent de l’argent en évidence.

“Certaines personnes ici vont casser les vitres des voitures juste pour quelques livres parce qu’elles sont si désespérées.”

La rue, longue de près d’un mile, compte 10 dépanneurs, six plats à emporter et quatre salons de coiffure et deux bookmakers.

Le conseiller de l’arrondissement d’East Staffordshire, Ali Chaudhry, qui représente la région, a déclaré: “Il ne fait aucun doute que le quartier d’Anglesey, y compris Uxbridge Street, est privé.

“Uxbridge Street est culturellement riche, ce qui est formidable, mais cela comporte ses propres défis.

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“Il y a des problèmes de consommation d’alcool dans la rue, de décharges à la volée et de problèmes antisociaux qui perdurent.”

Il a ajouté: “Nous travaillons avec le conseil et la police du Staffordshire pour traiter les problèmes au fur et à mesure qu’ils surviennent.”

Crimes commis à Burton-upon-Trent cette année

Selon la force locale, la police du Staffordshire, plus de 200 crimes ont été signalés rien qu’en janvier.

Voici une ventilation du crime dans la région et combien de rapports ont été faits :

  • Violences et infractions sexuelles – 116
  • Cambriolage – 2
  • Autre vol – 2
  • Infractions à l’ordre public – 24
  • Criminalité liée aux véhicules – 14
  • Comportement antisocial – 11
  • Dégâts criminels et incendie criminel – 1
  • Autre crime – 68
Les habitants disent que les rues sont en désordre

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Les habitants disent que les rues sont en désordreCrédit: News Group Newspapers Ltd

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