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Candidat à la succession de Philippe Martinez, le secrétaire départemental de la CGT des Bouches-du-Rhône (CGT 13) fait des remous avec ses propos sur l’URSS ou la guerre en Ukraine.

«A la première réquisition, c’est la guerre (…) On vous met le feu au département». Candidat à la succession de Philippe Martinez à la tête de la CGT, Olivier Mateu, patron de la délégation des Bouches-du-Rhône, défend une ligne radicale sur la réforme des retraites. Mais ces derniers jours, ce sont ses positions sur la Russie et la guerre en Ukraine qui provoquent le débat, y compris en interne.

Comme le rappelle La Provence dans un dossier consacré aux «liaisons dangereuses» de la CGT 13, la délégation départementale a rejoint en 2019 la Fédération syndicale mondiale (FSM), une organisation révolutionnaire et anti-capitaliste, jadis chapeautée par l’URSS.

Or en mai dernier, Georges Mavrikos, secrétaire général de la FSM, affirmait que «le soutien et l’équipement des néo-nazis en Ukraine prouvent le vrai visage des États-Unis, de l’OTAN, de l’Union européenne», relayant ainsi le discours du Kremlin.

une guerre «entre les capitalistes américains et les capitalistes russes»

La direction nationale de la CGT n’est elle pas membre de la FSM, qu’elle a quittée en 1995 pour rejoindre la Confédération européenne des syndicats (CES) et la Confédération syndicale internationale (CSI).

Interrogé sur le sujet sur CNEWS, Oliver Mateu s’est défendu, ce vendredi 10 mars, d’être «pro-Poutine» et a condamné «une guerre entre les capitalistes américains et les capitalistes russes».

Soupçonné également d’être nostalgique de la période soviétique, Olivier Mateu a confié sur CNEWS «ne pas cracher sur la période où la Russie et l’URSS se revendiquaient du socialisme» (voir vidéo ci-dessous).

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