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Si les femmes ont tendance à prendre “naturellement” du poids avec l’âge, La période de La ménopause est un cap décisif pour La silhouette. C’est le moment auquel il faut redoubler de vigilance, voire, si nécessaire, prendre un “virage nutritionnel”.

Alors que les femmes gagnent en moyenne 7,5 kg entre 20 et 50 ans, vers la ménopause, la prise de poids a tendance à s’accélérer, avec une hausse de l’ordre de 4 kg. Cette moyenne peut cacher de fortes disparités : ainsi, certaines femmes accuseront 2 kg supplémentaires et d’autres… 10. Cet excédent non désiré ne se répartit pas, hélas, harmonieusement sur l’ensemble du corps, mais vient principalement se localiser sur l’abdomen.

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La prise de poids de la cinquantaine est liée aux changements hormonaux“, explique Raphaël Gruman, nutritionniste. “En effet, la chute des œstrogènes et de la progestérone (les hormones féminines) réduit le métabolisme de base : ainsi, l’organisme dépense naturellement moins d’énergie, ce qui favorise la prise de poids si les apports énergétiques restent inchangés. De plus, l’hormone de croissance, qui participe à réguler les taux de masse maigre (muscles) et grasse, voit sa diminution de sécrétion (amorcée dès 18 ans chez la femme) s’accentuer fortement à la ménopause : la morphologie change. Enfin, les troubles du sommeil (associés au stress, mais aussi à la baisse physiologique de la mélatonine, précieuse hormone de l’endormissement) peuvent perturber l’équilibre de certaines hormones (comme la leptine et la ghréline), et, en conséquence, les mécanismes de faim et de satiété.

Pourquoi la prise de poids est-elle ainsi localisée ?

Simplement parce que la testostérone (baptisée l’hormone mâle) devient prédominante, ce qui favorise le stockage sur la ceinture abdominale, comme chez les hommes. Ce ciblage peut chambouler l’harmonie de la silhouette, mais il n’est pas seulement inesthétique : cette nouvelle graisse s’installe en effet en profondeur (on parle de graisse viscérale) et elle affecte défavorablement la santé en augmentant notamment les risques cardio-vasculaires.”

Pour autant, rien n’est perdu ! Si l’on avait la chance, plus jeune, de manger ce qu’on voulait sans prendre un gramme, ou de compenser rapidement ses petits écarts alimentaires, on risque désormais d’avoir de mauvaises surprises. Et si l’on était déjà ronde, ou en mode yoyo toujours entre deux régimes, les kilos peuvent s’installer et s’accumuler pour de bon, devenant de plus en plus difficiles à déloger.

La solution ? Revoir son alimentation quotidienne, tant sur le plan de la qualité que de la quantité. L’heure de la modération a sonné : avec de bons réflexes, de nouvelles règles alimentaires et une surveillance douce, on peut préserver sa ligne, rester mince ou perdre ses kilos superflus. Cap sur une cinquantaine légère !

sel augmente l’appétit (donc le risque de prise de poids) et la rétention d’eau, et, en prime, fait grimper la tension artérielle, déjà excessive chez 1 Française sur 2 de plus de 45 ans : on surveille les aliments qui en contiennent beaucoup (fromages, charcuteries, biscuits salés et chips, sauce soja, pain, plats préparés…), on utilise avec parcimonie la salière en compensant avec des épices et des aromates, qui donnent de la saveur.

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