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Ce sont des parents accablés par le chagrin qui témoignent auprès de France 3 Occitanie. Leur petite fille de 6 ans, Elhana, est morte quelques jours avant Noël, le 21 décembre dernier, d’une infection sévère au streptocoque A. Ils sont persuadés que sin elle avait été mieux prise en charge, si les médecins avaient pris en compte sa détresse, s’ils avaient pris le temps de chercher, de faire des analyses pour comprendre ce qu’elle avait, alors ils pourraient encore tenir leur petite fille dans leurs bras.

Des anti-douleurs et retour à la maison

Le vendredi 16 décembre, jour des vacances scolaires, quand la fillette rentre à la maison, elle est fiévreuse et tousse beaucoup. Des cas de scarlatine ont été signalés dans son école, ses parents se disent que c’est peut être ça. Mais lors du premier rendez-vous pris chez médecin généraliste, le test s’avère négatif. Arrivés le lundi 19 décembre, ils décident de conduire leur fille une première fois aux urgences pédiatriques de Toulouse. Son état s’est aggravé, Elhana se plaint de violentes douleurs thoraciques et présente des difficultés respiratoires. « On n’a jamais été pris au sérieux. Elhana souffrait, elle hurlait de douleur. On lui a donné du Doliprane. On connaît notre enfant, on sait que ce n’était pas du cinéma », regrette aujourd’hui Charline, la maman. Une radiographie n’ayant pas décelé une éventuelle fracture des côtes, la famille est priée de rentrer à la maison avec des anti-douleurs.

Mais les symptômes persistent et les douleurs de la petite filles s’accentuent. Ses parents multiplient les rendez-vous médicaux. « Quand on refait le cheminement, on se rend compte qu’on n’a pas été écoutés. À chaque médecin qu’on a vu (5 minimum, voire 6) on leur a fait confiance », déplore Kevin, le papa. Après un aller-retour aux urgences pour rien, les parents insistent pour que leur fille soit prise en charge le 20 décembre. « Notre fille est en détresse respiratoire et agonise. On a dû se battre 18 minutes au téléphone (avec la régulation) du Samu 82 pour réclamer l’intervention du Samu ou des pompiers. Ils nous demandaient de nous rendre aux urgences où l’attente était de 8 heures. Ce n’est pas normal. On s’était déjà rendus 2 fois aux urgences les jours précédents », s’insurge-t-il.

Aucun examen approfondi

Finalement conduite aux urgences de Montauban, la fillette décède quelques heures après son arrivée. Les parents eux, remontent le fil des évènements et en sont convaincus, leur enfant a été mal prise en charge. « Avec du recul, on réalise qu’à part les deux radiographies dans les hôpitaux de Purpan et Montauban, et qui n’ont rien démontré, il n’y a eu ni prise de sang, ni analyse d’urine. Après un passage à la pharmacie, on nous a demandé de rentrer à la maison, explique Charline. Aucun médecin n’a trouvé judicieux d’administrer sur place des antibiotiques et de garder notre fille en observation. »  

Elhana est décédée des suites d’une infection au streptocoque A, notamment responsable de la scarlatine. Après un premier test négatif, jamais de nouveau test n’a été pratiqué, malgré les alertes des parents sur les cas présents à l’école. Charline et Kévin ont décidé de porter plainte contre X afin que la lumière soit faite. Une décision motivée par « un sentiment d’impuissance, d’injustice, de colère. Notre colère, nous allons nous en servir pour nous battre, pour Elhana et sa petite sœur. Nous avons besoin que cela n’arrive pas à d’autres enfants. »

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nl astro

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