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Cette étude n’est pas la première de ce type mais est « plus détaillée qu’aucune autre auparavant », a déclaré à l’AFP son auteure principale, Jimo Borjigin.
baona / Getty Images Cette étude n’est pas la première de ce type mais est « plus détaillée qu’aucune autre auparavant », a déclaré à l’AFP son auteure principale, Jimo Borjigin.

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Cette étude n’est pas la première de ce type mais est « plus détaillée qu’aucune autre auparavant », a déclaré à l’AFP son auteure principale, Jimo Borjigin.

MORT – La lumière au bout du tunnel, la sensation de flotter au-dessus de son corps, la vie qui défile devant ses yeux… Les récits de personnes qui ont failli mourir se ressemblent. Le fait que ces témoignages proviennent de personnes aux profils et origines variés laisse deviner un potentiel mécanisme biologique encore mystérieux pour les scientifiques. Mais lequel ?

Dans un article publié lundi 2 mai dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), des chercheurs de l’université du Michigan, aux États-Unis, ont relevé des poussées d’activité cérébrale chez deux patients mourants. Cette étude n’est pas la première de ce type mais est « plus détaillée qu’aucune autre auparavant », a déclaré à l’AFP son auteure principale, Jimo Borjigin.

Les scientifiques ont étudié les dossiers de quatre patients morts d’un arrêt cardiaque alors que leur activité cérébrale était mesurée par électroencéphalographie (EEG). Ces personnes étaient dans le coma et leurs médecins avaient décidé d’arrêter les soins car elles ne pouvaient plus être sauvées.

Un pic d’ondes gamma, associé à la conscience

Quand elles ont été débranchées de leurs respirateurs artificiels, deux d’entre elles (une femme de 24 ans et une autre de 77 ans) ont vu leur rythme cardiaque s’accélérer. Leur activité cérébrale a aussi montré un pic d’ondes gamma, associé à la conscience. Un phénomène qui avait déjà été observé dans d’autres études.

Ce nouvel article va plus loin, en examinant davantage la partie du cerveau qui a été stimulée, une zone postérieure associée à la conscience. « Si cette partie du cerveau est stimulée, cela signifie que le patient voit quelque chose, peut entendre quelque chose et peut potentiellement ressentir des sensations extérieures à son corps », a expliqué Jimo Borjigin, ajoutant que cette zone était « en feu ».

Les scientifiques ne savent pas vraiment pourquoi ces signes n’ont pas été observés chez les deux autres patients. Leurs antécédents de convulsions pourraient avoir eu un impact, selon Jimo Borjigin. L’étude ayant été menée sur un échantillon très réduit, on ne peut pas en tirer des conclusions générales, ont prévenu les auteurs. Et, comme les patients sont décédés, on ne saura jamais s’ils ont, oui ou non, eu des visions.

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