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Comme en supermarché, la fin des négociations annuelles entre enseignes et fournisseurs début mars 2023 a entraîné une flambée des prix dans les pharmacies. Selon Le Monde, plusieurs produits sans ordonnance sont concernés, comme les couches, les crèmes, les dentifrices ou les cosmétiques.

Selon David Abenhaim, président du groupe Pharmabest, les prix ont ainsi été « multipliés par trois ou quatre ». Les négociations auraient été particulièrement rudes cette année. Pascal Fontaine, directeur commercial du réseau de pharmacies La Fayette, évoque des demandes « vertigineuses » et assure avoir dû se battre pour « contenir les hausses tarifaires entre 3 et 4 % ».

Des hausses de prix inexpliquées

Chez Pharmabest, certaines références très connues des parents ne sont ainsi plus proposées, comme les couches Pampers ou le lait Gallia. Le groupe de pharmacies a décidé de ne pas s’approvisionner auprès de ces marques, estimant que les industriels avaient cherché à « profiter sur les produits les plus vendus » contrairement aux petits laboratoires, plus « raisonnables », selon David Abenhaim.

Les hausses de prix ne sont en effet pas toutes justifiées. Si le prix du sérum physiologique a augmenté de 46 % en un an à cause de l’explosion des coûts de transport, d’autres références n’ont pas d’excuse. Le Synthol et certaines crèmes solaires ont vu leur prix augmenter sans explication, note Le Monde.

Ces hausses viennent aussi transformer le marché, avec des pénuries qui s’accumulent dans les pharmacies et des laboratoires qui préfèrent vendre à l’étranger plutôt qu’en France. L’une des solutions pour résoudre les problèmes de prix et de disponibilité serait de proposer des produits moins chers, vendus en lots, en promotion ou fabriqués directement par les pharmacies. Reste à mettre en place cette solution.

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