Spread the love


Les membres de la convention ont estimé que le cadre actuel de la fin de vie en France n’était pas adapté, et que l’accès à l’aide active à mourir devrait être ouvert. Ces mêmes membres ont travaillé avec une grande rigueur et ont interrogé de nombreux acteurs impliqués dans le domaine de la fin de vie, notamment des patients, des soignants, des scientifiques et des philosophes. Ils ont aussi examiné les pratiques d’autres pays, afin de se faire une idée plus claire de la manière dont la législation sur la fin de vie peut être établie de manière juste et éthique.

Un cadre légal à définir

La loi actuelle sur la fin de vie en France est définie par la loi Claeys-Leonetti de 2016, qui autorise seulement une “sédation prolongée et continue” pour les patients en phase terminale dont les souffrances sont intolérables. Les membres de la convention ont estimé que cette loi n’est pas suffisante et que l’aide active à mourir devrait être légalisée pour les patients qui le souhaitent. Bien que les recommandations de la Convention citoyenne sur la fin de vie soient claires, leur traduction concrète en loi reste incertaine et à définir. Le président Emmanuel Macron a exprimé son soutien à une évolution de la loi sur la fin de vie, mais n’a pas encore pris de position claire sur la question de l’euthanasie et du suicide assisté. Il doit maintenant recevoir les membres de la Convention pour discuter de leurs travaux et déterminer la manière dont les recommandations seront mises en œuvre (source 1).

Leave a Reply

Your email address will not be published.