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Le tribunal judiciaire de Colmar (Haut-Rhin) a condamné à des peines de trois et quatre mois de prison avec sursis les deux individus qui avaient diffusé sur les réseaux sociaux l’image de l’un d’eux portant un maillot de football de Toulouse avec le nom de Mohamed Merah inscrit derrière.

Condamnés pour apologie du terrorisme. Les deux vingtenaires qui avaient publié sur les réseaux sociaux une photo de l’un d’eux portant un maillot de football du club de Toulouse avec le nom de Mohammed Merah inscrit dans le dos ont reçu des peines de trois et quatre mois de prison avec sursis, assorties d’un sursis probatoire de vingt-quatre mois et l’obligation, entre autres, de suivre un stage de citoyenneté, a appris CNEWS vendredi 10 mas de la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard.

L’image avait suscité de vives réactions. En plus du nom du terroriste, le chiffre 7 était inscrit, en référence au nombre de victimes qu’il avait abattues en 2012, à Montauban et Toulouse (dont trois enfants dans une école juive).

Des photos de terroristes sur leurs téléphones

L’enquête, ouverte en janvier 2023, avait permis de remonter la trace des deux individus, âgés d’une vingtaine d’années et domiciliés à Colmar. C’est dans cette ville du Haut-Rhin qu’ils s’étaient mis en scène et pris en photo. L’un était poursuivi pour avoir porté à plusieurs reprises le maillot et a reçu la peine de trois mois de prison avec sursis, l’autre d’avoir diffusé la photo sur les réseaux sociaux.

Celui-ci a été plus lourdement puni car il était aussi mis en cause pour détention d’arme de catégorie C, un fusil de chasse et 36 cartouches, acquises clandestinement «quelques semaines après la confection du maillot», a décrit la procureure.

Le club de Toulouse assuré qu’il n’était pas responsable du flocage du maillot.

Dans les téléphones des deux condamnés, sans antécédents judiciaires, les enquêteurs avaient découvert «des photographies du drapeau du groupe terroriste Daesh et des terroristes Cherif et Saïd Kouachi, Abdelhamid Abaaoud, Amedy Coulibaly». Il y avait également «une photographie torse nu avec la légende : “Mohamed Merah serait fier de moi s’il était encore en vie”».

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