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In this photo illustration, a person looks at an Abortion Pill (RU-486) for unintended pregnancy from Mifepristone displayed on a computer on May 8, 2020, in Arlington, Virginia. - One week after Sally realized she was pregnant, her home state Texas temporarily banned abortions, deeming them unnecessary elective procedures that were suspended because of the coronavirus crisis.So, the 34-year-old, whose name has been changed for this story to protect her privacy, took matters into her own hands -- something she never would have considered in the past. Having split with her boyfriend, she decided to buy pills on the internet, and perform her own abortion at home. (Photo by Olivier DOULIERY / AFP)
OLIVIER DOULIERY / AFP In this photo illustration, a person looks at an Abortion Pill (RU-486) for unintended pregnancy from Mifepristone displayed on a computer on May 8, 2020, in Arlington, Virginia. – One week after Sally realized she was pregnant, her home state Texas temporarily banned abortions, deeming them unnecessary elective procedures that were suspended because of the coronavirus crisis.So, the 34-year-old, whose name has been changed for this story to protect her privacy, took matters into her own hands — something she never would have considered in the past. Having split with her boyfriend, she decided to buy pills on the internet, and perform her own abortion at home. (Photo by Olivier DOULIERY / AFP)

OLIVIER DOULIERY / AFP

Avortement : le gouvernement américain saisit une cour d’appel pour garantir l’accès à la pilule abortive (Photo d’illustration d’une femme consultant une page internet sur le Mifepristone, composé de la pilule abortive au Etats-Unis)

ETATS-UNIS – Le gouvernement américain a demandé ce lundi 10 avril à une cour d’appel fédérale de garantir l’accès à la pilule abortive aux États-Unis, tant que la bataille légale sur son autorisation se poursuit.

« L’arrêt extraordinaire et sans précédent » d’un tribunal fédéral situé au Texas qui a suspendu cette autorisation, doit « être bloqué en attendant l’examen de fond » du dossier, écrit l’administration du président démocrate Joe Biden dans son recours.

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L’Agence américaine du médicament (FDA) a estimé en 2000 que la mifépristone (RU 486) était « sûre et efficace » pour interrompre une grossesse et a autorisé sa mise sur le marché, rappelle le gouvernement.

Un ultraconservateur derrière l’interdiction

Depuis, plus de 5 millions d’Américaines l’ont utilisée et, quand elle est prise en respectant le mode d’emploi, « les effets secondaires graves sont extrêmement rares », plaide-t-il encore. Le tribunal de première instance a décidé d’en priver les patients « sur la base de sa propre évaluation erronée des risques », écrit-il.

Une coalition d’opposants à l’avortement avait porté plainte en novembre contre la FDA pour contester l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone. Stratégiquement, ils avaient déposé leur recours à Amarillo, au Texas, où le seul juge fédéral, Matthew Kacsmaryk, est connu pour ses vues ultraconservatrices.

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Vendredi, ce magistrat leur a donné raison : estimant, en dépit du consensus scientifique, que la mifépristone présente des risques pour la santé des femmes, il a suspendu son autorisation pour l’ensemble du territoire américain, en attendant un examen du fond du dossier.

Demande de « clarifications » sur la marche à suivre

Anticipant sa décision, une coalition d’États démocrates avait saisi la justice fin février pour tenter de préserver cette pilule qui, prise en lien avec du misoprostol, représente aujourd’hui 53 % des avortements aux États-Unis.

Une heure après la décision du juge Kacsmaryk, un de ses confères, le juge Thomas Rice, nommé par Barack Obama et siégeant dans l’État de Washington, a estimé que la mifépristone était « sûre et efficace » et a interdit à la FDA de retirer son agrément dans les 17 États à l’origine du recours.

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Lundi, le gouvernement fédéral a adressé « une demande de clarifications » à ce juge pour savoir comment il devait appliquer sa décision, si l’arrêt du juge Kacsmaryk était autorisé à entrer en vigueur.

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