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D’après les chiffres de l’Assurance maladie, 16,7 % de la population présente une stéatose non alcoolique. Cette maladie se caractérise par une accumulation de graisses dans le foie, en dehors de toute consommation excessive d’alcool.

Si la cuisine japonaise a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, elle aurait également un autre intérêt. Selon une récente étude publiée dans la revue Nutrients, cette alimentation pourrait réduire les risques d’évolution de la stéatose hépatique non alcoolique vers une fibrose hépatique.

Dans le cadre de cette étude, les scientifiques de l’Université métropolitaine d’Osaka (Japon) ont eu recours au système de notation appelé indice modifié du régime alimentaire japonais à 12 composantes (mJDI12). Dans le détail, cette alimentation comprend 12 aliments et groupes d’aliments : le riz, la soupe miso, les cornichons, les produits à base de soja, les légumes verts et jaunes, les fruits, les fruits de mer, les champignons, les algues, le thé vert, le café, le bœuf et le porc. Tous les scores vont de 0 à 12, les scores les plus élevés indiquent une alimentation conforme au modèle alimentaire japonais.

Une masse musculaire plus élevée

Un groupe de recherche a analysé la relation entre les repas évalués par l’indice mJDI12, la masse musculaire et la progression de la fibrose hépatique chez 136 patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique. Résultats ? Le groupe avec le mJDI12 le plus élevé a montré un degré plus faible de progression de la fibrose hépatique. Autre constat des chercheurs, une consommation élevée de produits à base de soja, de fruits de mer et d’algues permet de diminuer le risque de progression vers une fibrose hépatique. De plus, le groupe avec une consommation plus élevée de produits à base de soja avait une masse musculaire plus élevée.

« Cette étude indique que le régime alimentaire japonais peut être efficace comme traitement diététique pour les patients atteints par la maladie du foie gras. Nous espérons que d’autres études d’intervention conduiront à l’établissement d’un régime alimentaire efficace pour ces patients », a conclu le professeur Matsumoto, dans le communiqué de l’étude.

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