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À l’occasion de la Journée mondiale de l’Asthme, pathologique qui touche plus de plus de 4 millions de personnes en France, l’Ifop publie un sondage réalisé pour le géant Sanofi.

Menée par questionnaire en ligne du 17 au 29 mars 2023, auprès d’un échantillon national représentatif de 5009 personnes âgées de 15 ans et plus, incluant 1111 personnes affectées ou ayant déjà été affectées par de l’asthme (dont 742 asthmatiques actuels), l’enquête porte sur le rapport à l’activité physique des personnes asthmatiques.

Il en ressort que près de 2/3 des asthmatiques (65 %) pratiquent au moins une activité physique par semaine, soit, étonnamment, plus que les non-asthmatiques (61 %). Pour autant, une majorité des asthmatiques (68 %) considère que l’asthme constitue un véritable handicap pour devenir un athlète de haut niveau. Un chiffre qui monte à 80 % pour les asthmatiques sévères, et à 77 % pour celles et ceux qui ont un asthme mal contrôlé.

60 % des asthmatiques sévères estiment que la pratique d’une activité physique (y compris ménage, jardinage, activité sexuelle) est un “défi”, voire une source d’angoisse (pour 43 % d’entre eux, contre 23 % pour l’ensemble des asthmatiques).

Le sondage met en évidence l’importance de “contrôler son asthme”, via des traitements adaptés, puisque ces chiffres sont encore plus importants chez les sondés atteints d’un asthme mal contrôlé.

Au quotidien, ces chiffres se traduisent par des évitements et donc des freins à une vie la plus normale possible : “39 % des asthmatiques ont déjà évité de courir après un bus (62 % pour les asthmatiques sévères) et 34 % ont déjà évité de prendre les escaliers (56 % pour les asthmatiques sévères)”, d’après le communiqué de presse (Source 1).

Dans un document daté de décembre dernier, la Haute Autorité de Santé rappelle que des études “montrent l’intérêt de l’activité physique régulière et du réentraînement à l’effort dans la prise en charge de la maladie asthmatique”. L’activité physique permet de mieux contrôler l’asthme, d’améliorer la tolérance à l’effort (et donc le risque d’asthme à l’effort), d’augmenter le nombre de jours sans gêne respiratoire et même de réduire les signes d’anxiété et de dépression.

La HAS invite les asthmatiques à discuter avec leur médecin de leur pratique sportive et des possibilités qui s’offrent à eux selon leur type et degré d’asthme. Rappelons que l’équitation, la plongée sous-marine, les activités d’endurance au froid (ski de fond, courses…) peuvent être contre-indiquées dans certains cas.

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