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Alors que le compte à rebours vers les Jeux olympiques de Paris 2024 est désormais enclenché, le magazine Time a voulu saluer les efforts des organisateurs français pour tenter d’assainir la Seine, et assurer ainsi les différentes épreuves aquatiques.

Se baigner dans la Seine sera-t-il bientôt possible ? Le vieux «rêve», longtemps raillé par les Parisiens, pourrait cette fois être en passe de devenir réalité grâce au gros coup d’accélérateur donné par les Jeux olympiques de 2024.

Le magazine Time en a fait sa une pour la semaine du 10 avril prochain : «Saving the Seine» («Sauver la Seine), peut-on ainsi lire au milieu de la page de couverture de l’hebdomadaire américain, qui s’est intéressé dans cette édition et dans un article déjà en ligne, aux efforts entrepris par Paris et l’Etat pour «nettoyer le fleuve le plus romantique du monde».

A J-500 du début de la compétition, l’assainissement de la Seine doit notamment permettre aux épreuves de natation en eau libre et du triathlon de s’y disputer.

1,4 milliard d’euros sur la table

Dans un message posté sur son compte Twitter lundi soir, le président français s’est d’ailleurs voulu rassurant : «Rendre la Seine et la Marne baignables. C’est notre objectif pour 2024. 1,4 milliard d’euros investis, dont la moitié par l’État. À J-500, nous sommes en passe de réussir ce qui sera l’un des plus beaux héritages des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024», a écrit Emmanuel Macron.

Concrètement, ce 1,4 milliard d’euros déboursé devrait notamment permettre de limiter le risque microbiologique et éviter ainsi aux athlètes de contracter une quelconque maladie, sans reproduire le fiasco du nettoyage des eaux des organisations brésiliennes lors des Jeux olympiques 2016 de Rio.

Surtout, il s’agirait plus largement de rendre le fleuve à ses habitants aujourd’hui encore passibles d’une amende de 15 euros s’ils se baignent dans la Seine.

Alors que ce mardi 14 mars signe le compte à rebours officiel avant le coup d’envoi de l’événement, Emmanuel Macron doit faire le point à la préfecture de Paris sur la mobilisation des services de l’État pour la plus grande compétition sportive mondiale.

Le chef de l’Etat recevra à l’Elysée Tony Estanguet, le patron du comité d’organisation des JO, et Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies, pour discuter du «concept artistique de la cérémonie d’ouverture».

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