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Le réalisateur iranien Jafar Panahi, ici en photo à Téhéran le 30 août 2010
ATTA KENARE via AFP Le réalisateur iranien Jafar Panahi, ici en photo à Téhéran le 30 août 2010

ATTA KENARE via AFP

Le réalisateur iranien Jafar Panahi, ici à Téhéran le 30 août 2010.

IRAN – Victoire pour Jafar Panahi. Deux jours après l’annonce selon laquelle le réalisateur iranien avait entrepris une grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention, il a finalement été libéré sous caution, ce vendredi 3 février, après sept mois d’emprisonnement.

Le cinéaste, récompensé dans plusieurs festivals de cinéma européens, avait été arrêté en juillet 2022. Et ce, avant même le début de la vague de protestations qui secoue le régime depuis le mois de septembre. Une photo du réalisateur étreignant l’un de ses soutiens à sa sortie de la prison d’Evin de Teheran a été partagée par le journal Shargh, sur Twitter.

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Son arrestation en juillet est intervenue après qu’il avait assisté à l’audience au tribunal d’un autre réalisateur, Mohammad Rasoulof, arrêté quelques jours auparavant. Ce dernier a été libéré de prison le 7 janvier après avoir bénéficié d’une permission de deux semaines pour raisons de santé.

Condamné pour « propagande »

Âgé de 62 ans, Jafar Panahi avait été contraint de purger une peine de six ans de prison prononcée en 2010 pour « propagande contre le système ». Mais le 15 octobre dernier, la Cour suprême a annulé la condamnation et ordonné la tenue d’un nouveau procès, laissant naître pour ses avocats un espoir de libération.

Le cinéaste est un nom influent du septième art : il a gagné un Lion d’or à la Mostra de Venise en 2000 pour son film Le Cercle. En 2015, il a été récompensé d’un Ours d’or à Berlin pour Taxi Téhéran, et en 2018 il a remporté le prix du meilleur scénario au Festival de Cannes pour Trois Visages.

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Des personnalités du monde du cinéma figurent parmi les milliers de personnes arrêtées en Iran dans le cadre de la répression des manifestations dans le pays. Ces dernières ont été déclenchées par la mort en détention de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne arrêtée pour avoir prétendument enfreint le code vestimentaire strict imposé aux femmes.

Plus d’informations à venir…

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