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À Bélâbre dans l’Indre, deux manifestations ont été organisées ce samedi 11 mars. L’une pour s’opposer au projet de création d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile, l’autre au contraire, pour défendre le projet.

Un village divisé. Le conseil municipal de Bélâbre, commune de l’Indre, a voté pour l’installation d’un CADA au cœur du village, avec une capacité d’accueil de 38 places. Mais l’arrivée prochaine de demandeurs d’asile provoque la colère d’une partie de la population.

«Nous ne voulons pas que Bélâbre devienne Barbès-Rochechouart»

Samedi dernier, les opposants au projet s’étaient donnés rendez-vous devant l’église du village pour dénoncer l’arrivée de ce centre d’accueil. «Nous ne voulons pas que Bélâbre devienne Barbès-Rochechouart», clame Pierre Gentillet depuis le parvis.

Interrogé par CNews, cet avocat originaire de Bélâbre se demande ce que vont «faire ces demandeurs d’asile dans un village, non pas isolé, mais de la France rurale, où il n’y a pas de train, pas de bus».

«On a vraiment l’impression que la France rurale, que les campagnes deviennent des endroits où l’on ne sait pas où mettre les migrants, donc on les met là», explique Pierre Gentillet. Or «ce sont des endroits que l’on veut encore préserver, car nous n’avons pas envie de se retrouver avec les mêmes ennuis qu’en ville», ajoute-t-il.

La structure gérée par une association devrait être installée dans des locaux d’une ancienne usine du village.

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