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Prendre de l’hydroxychloroquine pendant sa grossesse serait une mauvaise idée : cette molécule pourrait favoriser l’apparition d’une malformation grave chez le bébé à naître.

Souvenez-vous : au plus fort de l’épidémie de Covid-19, le Pr. Didier Raoult avait proposé un “remède miracle” contre le coronavirus SARS-CoV-2 – l’hydroxychloroquine. Rapidement déconseillée par les autorités de santé puis par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) elle-même, l’hydroxychloroquine a fini par tomber dans l’oubli…

N’empêche : certaines personnes (souvent adeptes des théories du complot…) continuent à défendre l’hydroxychloroquine et les travaux du Pr. Raoult.

Un nouvel argument scientifique contre l’hydroxychloroquine va peut-être les faire changer d’avis : dans un communiqué paru ce mercredi 5 avril 2023, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) affirme que “les enfants exposés à l’hydroxychloroquine pendant la grossesse de leur mère courent un risque plus élevé de malformation grave à la naissance“.

Un risque plus important de 33 % environ

Pour énoncer cette conclusion, l’ANSM se base sur une étude publiée en février 2023 dans la revue American Journal of Obstetrics and Gynecology : celle-ci avait comparé 2000 femmes enceintes soignées par hydroxychloroquine à un groupe-témoin. Verdict : quand la molécule est prise à “haute dose“, il y a un risque plus important (de 33 % environ) de malformation fœtale.

Les données publiées à ce jour chez l’adulte continuent de montrer que [l’hydroxychloroquine] n’a pas de bénéfice clinique dans la prise en charge de cette pathologie [le Covid-19]” souligne l’ANSM. À l’heure actuelle, l’hydroxychloroquine (Plaquenil®) n’est autorisée que dans le cadre du traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de l’arthrite juvénile idiopathique et du lupus érythémateux disséminé.

Source :  ANSM

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