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Neuf jours après le début de la grève des éboueurs à Paris, les déchets ne cessent de s’accumuler dans les rues. Les hôtels et restaurants font partie des établissements qui subissent de plein fouet les conséquences de cette situation.

Ca déborde et les nerfs lâchent. Au neuvième jour de la grève des éboueurs, ce ne sont pas moins de 5 000 tonnes de déchets qui se sont accumulés dans la capitale parisienne.

Entre insalubrité, mauvaises odeurs et rats, les habitants commencent à perdre patience et pointent l’inaction de la mairie de Paris qui a annoncé soutenir les grévistes.

Certaines professions sont plus touchées par cette grève. En effet, les ordures qui s’amoncellent devant les hôtels, font une très mauvaise publicité pour les établissements. De nombreux touristes se plaignent, d’autres décident de ne pas y séjourner. En réaction, le personnel hôtelier s’organise.

un manque à gagner significatif

«J’ai honte ! Ce n’est pas l’image que je veux renvoyer, ni de Paris, ni de l’hôtel dans lequel je travaille», déplore un gérant auprès de CNEWS. À cela s’ajoute les grèves dans les transports qui handicape beaucoup d’employés.

«C’est très pénalisant au niveau de l’activité économique. C’est très dur » regrette encore l’hôtelier. Pour faire face aux annulations en cascade, le professionnel envisage de casser les prix, lui qui a déjà baissé ses prix de 20%.

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