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Avec la grève des éboueurs contre la réforme des retraites, les déchets continuent de s’accumuler dans certains arrondissements de Paris. Cette image peu reluisante de la Ville Lumière n’a pas échappé à la presse étrangère.

Une ville «pas si romantique». Les titres caustiques se multiplient dans la presse étrangère, certains médias n’hésitant pas à se moquer ouvertement des 7.000 tonnes de déchets qui s’amassent dans les rues de la capitale ce mercredi 15 mars, conséquence directe du mouvement de grève qui touche les éboueurs.

Depuis dix jours, les éboueurs des services municipaux en charge de dix arrondissements de Paris sont en effet en grève. Résultat, plusieurs milliers de tonnes de déchets jonchent le sol, faisant par ailleurs craindre la prolifération des rats. Trois des quatre centres d’incinération de la ville sont également fermés.

Une «ville d’ordures»

Cette situation semble amuser la presse étrangère. C’est notamment le cas du Daily Mail, média britannique, qui ironise en commençant un article par «Ewww la la !». «L’odeur du poisson pourri et d’autres aliments flotte dans le vent» poursuit le journal. D’après la BBC, «Paris se bouche le nez».

Jusqu’aux Etats-Unis on s’émeut des ces déchets qui ternisse la capitale. Forbes rebaptise la «Ville Lumière» de «ville d’ordures». Pour le Pittsburgh Post-Gazette, cet amoncellement d’ordures «tarirait l’éclat» de Paris, fréquenté par plus de 15 millions de touristes en 2021.

«Les montagnes d’ordures, la nouvelle attraction touristique à Paris» a titré quant à lui, le journal espagnol El Espectador. Un autre média, le Converses a Catalunya, va même plus loin en faisant un parallèle entre la maire de Barcelone Ada Colau et son homologue Anne Hidalgo. Sarcastique, il écrit : «Barcelone est un désastre ? Venez à Paris» en tête de son article.

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