Dans l’œil de la justice pour des versements occultes à la société d’un ancien arbitre espagnol, le FC Barcelone pourrait être lourdement sanctionné. Voici les sanctions possibles.
Le Barça risque-t-il gros ? Après les révélations concernant des versements à la société d’un ancien arbitre espagnol (1,4 million d’euros versés à José Maria Enriquez Negreira entre 2016 et 2018), le club catalan est dans le viseur de la justice, et pourrait être sanctionné.
Surtout si l’on se penche sur l’article 22 des statuts de la Fédération espagnole de football (RFEF), au sujet des «droits et devoirs fondamentaux des membres». Selon les paragraphes ‘D’ et ‘E’, les acteurs sont obligés de :
– Respecter les principes de loyauté, d’intégrité et d’esprit sportif conformément aux principes du fair-play, qui comprend notamment l’obligation de s’abstenir de mener toute activité mettant en danger l’intégrité de la RFEF ou de ses compétitions, ou entraînant le discrédit du football.
– S’abstenir d’accepter ou d’offrir des cadeaux, ainsi que d’accepter ou d’offrir tout avantage pouvant raisonnablement être considéré comme excessif conformément à la culture et aux coutumes locales, y compris les invitations de tiers ayant des intérêts futurs dans les décisions de RFEF. En cas de doute, le secrétariat général de la RFEF doit être consulté.
La prescription comme protection
Si cela venait à se confirmer, le Barça pourrait même être relégué. En effet, d’après l’article 14, la perte de catégorie ou la relégation est prévue pour «les actions visant à prédéterminer, par le prix, l’intimidation ou de simples ententes, le résultat d’une épreuve ou d’un concours».
Pire encore, une dissolution pure et simple du FC Barcelone pourrait être envisagé en fonction du jugement. Pour rappel, le club catalan est actuellement mis en examen.