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Président de la Fédération française de football entre 1994 et 2005, Claude Simonet est mort, dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 92 ans.

Il restera à jamais associé à la victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde 1998. Président de la Fédération française de football entre 1994 et 2005, Claude Simonet est décédé, dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 92 ans. Ancien gardien de but, il avait porté le maillot du Mans après la seconde Guerre Mondiale (1946-1954), puis du FC Nantes (1955-1960) et avait été champion de France Militaire avec le 41e régiment d’infanterie de Rennes (1951). Mais Claude Simonet est surtout connu pour avoir occupé plusieurs postes de dirigeant.

Une fois les gants raccrochés, le natif de l’Orne a été trésorier du district de Loire-Atlantique (1970-1974), devenant également vice-président délégué du FC Nantes en charge des finances (1972-1984). Il a aussi dirigé pendant 16 ans la Ligue Atlantique de football (1984-2000). Au sein de la Fédération française de football, il a notamment été membre de la commission des jeunes (1976-1978) et des finances (1976-1984), mais aussi trésorier (1992-1994) avant de devenir son président.

Claude Simonet a été élu à la tête de la FFF en février 1994 et a hérité d’une instance fragilisée par la non-qualification de l’équipe de France pour la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis. Mais le dirigeant, qui a également été vice-président du CNOSF (1996-2000), a connu la gloire, quatre ans plus tard, avec le sacre des Bleus au Mondial 1998 organisé en France, puis à l’Euro 2000. Mais ces consécrations ont été suivies par les désillusions à la Coupe du monde 2002 avec l’élimination dès le 1er tour au Japon et en Corée du Sud, puis en quart de finale de l’Euro 2004 face à la Grèce.

un hommage au stade de france

Ces deux déconvenues, ajoutées aux pertes financières de la FFF, ont précipité le départ de Claude Simonet, qui a vu son ancien vice-président Jean-Pierre Escalettes lui succéder en février 2005. Deux ans plus tard, il a été condamné à six mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende pour avoir dissimulé un déficit proche de 14 millions d’euros dans les comptes de l’instance en laissant apparaître un déficit de 63.000 euros.

Dans un communiqué, Philippe Diallo a salué la mémoire de celui qui était un ami. «Le football français est aujourd’hui en deuil avec le décès de Claude Simonet. Sa disparation m’attriste à double titre : comme président de la FFF et en tant qu’ami. Tous deux d’origine nantaise, nous avions tissé des liens solides. J’avais pour lui une profonde affection et pour son parcours un grand respect. Il a dirigé le football français au moment de ses plus belles heures. Claude Simonet restera à jamais comme le président de la FFF du premier titre mondial en 1998 et de la confirmation à l’Euro 2000. C’est l’un des présidents parmi les plus titrés de l’histoire du football français. Durant ses onze années de présidence, il a grandement participé au développement de notre football. Il a pris les rênes de la Fédération quand celle-ci traversait des turbulences et l’a remise sur les bons rails et c’est notamment sous son mandat que la Ligue du Football Amateur a été créée. Au-delà du grand dirigeant, Claude Simonet était avant tout un passionné de football», a confié l’actuel président de la FFF.

Noël Le Graët a bénéficié de plusieurs places, allouées par la Fifa, pour la finale de la Coupe du monde entre la France et l'Argentine.

Un hommage lui sera rendu lors du match entre la France et les Pays-Bas, le vendredi 24 mars, au Stade de France et il sera associé à celui de Just Fontaine, décédé le 1er mars dernier à l’âge de 89 ans.

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