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Le 4 mai 2021, Chahinez D. a été brûlée vive par son ex-mari à Mérignac (Gironde) après avoir porté plainte contre lui à plusieurs reprises. La famille de la victime a décidé de porter plainte contre l’État.

Deux ans après le féminicide de Chahinez D. à Mérignac (Gironde), la famille a porté plainte contre l’État et a demandé réparation.

Pour les parents de Chahinez D. et leur avocat, Maître Julien Plouton, l’État est responsable du «fonctionnement défectueux du service public de la justice». Plusieurs fois avant sa mort, Chahinez D., mère de trois enfants, a alerté son entourage et les forces de l’ordre au sujet de la dangerosité de son ex-mari.

Ce dernier avait notamment été condamné à de la prison pour violences conjugales en juin 2020. Et alors qu’il était incarcéré, il a écrit et appelé son ex-femme à 36 reprises alors qu’il n’en avait pas le droit. Chahinez avait donc une nouvelle fois porté plainte, mais le juge d’application des peines n’a pas été prévenu.

Trois mois et demi après sa sortie de prison, l’homme a à nouveau agressé la femme de 31 ans, devant un supermarché de Mérignac. Une plainte a encore été déposée par la victime mais son ex-mari est resté libre et a fini par la tuer.

Par conséquent, l’avocat des parents de Chahinez D. dénonce une série de manquements de la part des policiers, des magistrats et des services sociaux dont l’État est responsable.

En janvier 2022, cinq policiers ont été sanctionnés pour des manquements et des disfonctionnements dans la prise en charge de la mère de famille. Désormais, la famille réclame 1 million d’euros de dédommagements.

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