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En Slovénie, le rachat de Twitter par Elon Musk a finit de convaincre ce parti politique de se passer définitivement du réseau social.
CHRIS DELMAS / AFP En Slovénie, le rachat de Twitter par Elon Musk a finit de convaincre ce parti politique de se passer définitivement du réseau social.

CHRIS DELMAS / AFP

En Slovénie, le rachat de Twitter par Elon Musk a finit de convaincre ce parti politique de se passer définitivement du réseau social.

TWITTER – Le rachat de Twitter par le milliardaire fait encore fuir du monde. C’est notamment le cas du parti au pouvoir en Slovénie, le Mouvement pour la liberté (GS), qui a décidé de cesser d’utiliser Twitter. En raison des craintes que le réseau social ne soit utilisé par des politiciens pour diffuser fausses informations et discours de haine en ligne.

« Compte tenu du comportement et des annonces du nouveau propriétaire et de la direction de Twitter, nous pouvons nous attendre à ce qu’ils ouvrent davantage ses portes à la communication indécente et aux discours de haine », a déclaré samedi le parti GS dans un communiqué en référence à la récente prise de contrôle de la plateforme par le milliardaire controversé Elon Musk.

Le GS, parti du Premier ministre libéral Robert Golob, a remporté les élections législatives d’avril avec un programme qui promettait de restaurer la décence en politique et de renforcer l’État de droit sapé selon lui par l’ancien Premier ministre conservateur Janez Jansa.

Janez Jansa, utilisateur assidu de Twitter avec plus de 100 000 abonnés dans un pays de deux millions d’habitants, a utilisé la plateforme pour affronter critiques et médias, tandis que Golob a fait valoir qu’il n’utiliserait pas la plateforme « pour éviter la tentation des doigts rapides », ceux qui réagissent trop vite sur le réseau.

Un blocage salvateur

Le Mouvement pour la liberté – détenant 41 des 90 sièges du parlement – a également déclaré que son compte Twitter avait été bloqué pendant trois semaines en raison de problèmes techniques et qu’au fil du temps, il avait compris qu’il n’avait pas besoin de ce réseau pour s’adresser efficacement aux citoyens.

« Dans le même temps, la plateforme a été utilisée abusivement par des membres et des sympathisants de certains partis politiques pour polariser la société, diffuser de fausses nouvelles, manipuler, discréditer, offenser ou même utiliser des discours de haine », a déclaré le GS, ajoutant qu’il ne voulait pas prendre part à ce discours, au moment où le nouveau patron de l’oiseau bleu réintègre tous les comptes suspendus sur la plateforme s’ils n’ont pas enfreint la loi.

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