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Lorsqu’on constate un taux élevé de cholestérol dans un bilan sanguin, on a souvent comme premier réflexe de supprimer le fromage. Mais est-ce une bonne idée ? Nos réponses.

Vos dernières analyses vous indiquent un taux de cholestérol élevé. Avant de réformer votre alimentation, demandez à votre médecin un décryptage de votre bilan pour savoir de quel cholestérol on parle. Rappelons qu’il en existe du bon (le HDL) et du mauvais (LDL). Dans ce dernier cas, il faudra effectivement faire la chasse au “mauvais gras”. Dans cette catégorie, on peut y inclure tous les produits transformés, remplis de graisses saturées. On pense aussi spontanément au fromage. Mais comme pour les œufs, tout dépend de la quantité consommée.

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“Actuellement, les dernières recommandations prônent de ne pas supprimer les œufs, on peut en consommer jusqu’à 6 par semaine. Les graisses d’origine animale sont majoritairement des acides gras saturés. Certains de ces acides gras saturés, consommés en excès, peuvent contribuer à augmenter le taux de mauvais cholestérol. C’est pourquoi certains produits sont parfois mis sous surveillance en cas d’hypercholestérolémie. Pour le fromage, inutile de s’en priver totalement… une part par jour peut être envisagée. Bien sûr sous contrôle du médecin en cas de cholestérol très élevé”, recommande Florence Foucaut diététicienne-nutritionniste à Paris.

Préférez les fromages frais aux fromages à pâte dure

Au niveau de la quantité, on se limite à 30 g pour les femmes et 40 g pour les hommes. Autre critère à prendre en compte : le type de fromage. “Tous ne se valent pas en terme d’apports nutritionnels et en quantité de matières grasses ou de graisses saturées. Il faut préférer les fromages frais plus riches en eau que ceux à pâte dure”, poursuit la diététicienne.

Concrètement, on peut donc tout à fait consommer quotidiennement à raison de 30 ou 40 g de chèvre frais. Il renferme environ 3,5 g de graisses. Tout comme la cancoillotte. Le camembert et la mozzarella eux en contiennent le double.  En revanche, on évite le gruyère, le cantal, ou le comté par exemple. Et en cas de doute, on lit attentivement les étiquettes sur les emballages pour savoir si le fromage convoité reste dans une fourchette raisonnable : à savoir entre 3 et 6 g de graisses pour 30g.

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