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L’introversion est un trait psychologique inné. Il se traduit par un besoin de calme et de solitude pour recharger ses batteries. Pour les introvertis, la stimulation et les échanges avec les autres sont fatigants. On reconnaît les enfants ayant ce type de personnalité lorsqu’ils sont souvent perdus dans leurs pensées, lorsqu’ils préfèrent observer les groupes plutôt que de s’y intégrer, lorsqu’ils recherchent la solitude après une période de stimulation, et lorsqu’ils ont besoin de temps pour formuler leurs pensées et leurs émotions.

A première vue, les enfants introvertis semblent donc plus faciles à vivre et à élever : ils sont moins turbulents et moins exigeants que les enfants extravertis, orientés vers l’extérieur et les relations sociales. Mais que se passe-t-il lorsque les (ou le) parent(s) d’enfants introvertis sont eux-mêmes extravertis ? Plus un enfant diffère de ses parents, plus il lui sera difficile de déchiffrer ses besoins pour s’épanouir.

Les parents ont d’ailleurs souvent tendance à appliquer leur “modèle” de bien-être et de bonheur à leur progéniture. Mais essayer d’altérer la personnalité d’un être humain reste impossible.

Laisser du temps et de l’espace

Même si chaque enfant est unique et qu’il n’existe pas de solution universelle d’un point de vue éducatif, quelques stratégies peuvent aider les parents à mieux gérer les enfants introvertis :

  • Mettre de côté ses propres préjugés et prendre conscience du fonctionnement de son enfant ;
  • Lui offrir attention et compréhension plutôt que des punitions ;
  • Lui laisser le temps de repos dont il a besoin et l’encourager à faire des pauses lors d’événements comme des fêtes d’anniversaires ou des repas de famille ;
  • Ne pas lui imposer la compagnie de grands groupes d’enfants s’il préfère celle de quelques meilleurs amis ;
  • Eviter à tout prix de lui infliger de la honte, les enfants introvertis y sont très sensibles ;
  • Lui laisser du temps pour formuler une réponse à une question importante, et lui proposer d’y réfléchir calmement ;
  • Le stimuler en lui faisant vivre ses passions (atelier de lecture, club d’échecs, etc) ;
  • L’aider à anticiper des situations compliquées comme un exposé devant toute sa classe. Plus il se prépare, mieux il se sentira le jour J !

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