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Depuis quelques semaines, le Covid-19 est de retour avec de nouveaux variants. De nouveaux symptômes, heureusement peu fréquents pour l’instant, ont fait leur apparition.

Depuis quelques semaines, Santé publique France observe une hausse des passages aux Urgences pour suspicion d’infection au Covid-19. Dans un premier temps, c’est surtout le variant EG.5.1, baptisé Eris, qui semblait se propager. Mais les autorités sanitaires viennent de confirmer qu’un autre variant, le variant BA.2.86, baptisé Pirola sur les réseaux sociaux a lui aussi fait son apparition en France. Ce variant Pirola fait l’objet d’une attention particulière au niveau international en raison de son profil génétique atypique et du nombre important de mutations qu’il présente.

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La campagne de vaccination démarre le 2 octobre : pour qui ?

Face à la recrudescence de nouveaux cas, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (COVARS) a avancé la date de lancement de la campagne de vaccination. Pour ce faire, les nouveaux vaccins seront mis à disposition des populations les plus fragiles à compter du 2 octobre, “tout en maintenant le principe d’une vaccination concomitante anti grippe et Covid-19 prévue à partir du 17 octobre pour toutes les personnes ciblées n’ayant pu se faire vacciner plus tôt” soulignent les autorités sanitaires.

Sont considérés comme “fragiles”  face au Covid-19 :

  • Toutes les personnes âgées de 65 ans et plus
  • Les personnes ayant un risque plus élevé de forme grave de la maladie (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence)
  • Les personnes immunodéprimées
  • Les femmes enceintes
  • Les résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD)
  • Les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial. 

Apparition de nouveaux symptômes insolites 

En trois et demi de circulation du virus, les médecins des différents pays ont pu répertorier plusieurs symptômes, dont certains ont fait leur apparition récemment comme :

“Le Covid est un peu un mouton à cinq pattes avec son triple tropisme (respiratoire, entérique, et neurologique), il présente des signes de plus en plus atypiques, même s’ils restent exceptionnels”, explique Xavier Lescure, infectiologue à l’hôpital Bichat à Paris, au magazine Capital.

Faut-il s’inquiéter du nouveau variant Pirola ?

“A ce stade l’émergence du variant BA.2.86 est encore trop précoce pour pouvoir évaluer ses caractéristiques et son impact” souligne Santé publique France. “Cependant, le statut immunitaire de la population mondiale est très différent de ce qu’il était à l’émergence d’Omicron avec une part importante de personnes vaccinées ou ayant été infectées par des variants successifs différents, permettant de conserver une certaine protection, en particulier contre les formes sévères”.

Les principaux symptômes caractéristiques de Pirola sont très proches de ceux de la grippe :

  • Une fièvre de 38°C persistante pendant plusieurs jours
  • Des symptômes similaires à un rhume sévère
  • Des maux de tête

Toutefois, la plupart des personnes touchées (notamment en Catalogne, en Israël, au Danemark ou en Suède) ne présentaient aucun symptôme apparent.

Quels sont les symptômes du variant Eris

Le variant EG.5 est un descendant d’omicron, qui reste la souche de coronavirus la plus répandue au monde. S’il semble se transmettre assez facilement il n’est pas plus virulent pour autant et pour l’instant, rien n’indique qu’il causerait une forme grave de la maladie.

Les symptômes de ce nouveau variant sont globalement les mêmes que pour les autres souches d’Omicron. Ils comprennent :

  • une toux sèche
  • des maux de tête
  • un écoulement nasal
  • des éternuements
  • des maux de gorge
  • de la fatigue.

Ces symptômes sont souvent bénins. “C’est probablement parce qu’il y a tellement d’immunité dans la population que les infections vont sembler un peu moins graves.” explique le Pr Andrew Pekosz, vice-président du Département de microbiologie moléculaire et d’immunologie à l’Université Johns Hopkins.

Les personnes les plus à risque, qui doivent éventuellement envisager de porter à nouveau un masque dans les transports et les lieux publics sont les personnes âgées ainsi que celles atteintes de comorbidités (cancer, diabète, insuffisance cardiaque, BPCO, obésité…).

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