La banque américaine Goldman Sachs a publié une étude démontrant que l’intelligence artificielle, démocratisée par des logiciels comme ChatGPT ou Dall-E, pourrait entrainer la disparition de 300 millions d’emplois dans le monde.
La machine va-t-elle progressivement supplanter l’Homme au travail ? La banque américaine Goldman Sachs a publié ce dimanche 26 mars une étude démontrant que l’intelligence artificielle, démocratisée par des logiciels comme ChatGPT ou Dall-E, pourrait entrainer la disparition de 300 millions d’emplois dans le monde.
Les économistes de la banque d’investissement ont prédit qu’«un quart des tâches de travail actuelles pourraient être automatisées par l’IA», dans un avenir proche en Europe et aux Etats-Unis. A l’échelle planétaire, ces derniers ont misé sur une estimation de 18% du travail pouvant être réalisé par l’intelligence artificielle (IA), et non par l’Homme. Deux tiers des emplois des Etats-Unis et du Vieux Continent pourraient être exposés à une part d’automatisation par l’IA.
Quels sont les postes de travail les plus exposés ?
Les professions comportant des tâches administratives et des fonctions support seraient les plus exposées à l’automatisation (45%), suivies des métiers en lien avec le droit (44%) puis ceux en relation avec l’ingénierie et l’architecture (37%).
According to Goldman Sachs, generative #AI systems like #ChatGPT might eliminate 25% of occupations in the US and Europe, affecting 300 million full-time employees.
The following professions are most at risk: pic.twitter.com/WlJPeKeO57
— Metastart (@metastartHQ) March 30, 2023
Dans l’ordre successif, les métiers menacés seraient ensuite ceux des sciences physiques, sociales et de la vie (36%), et ceux liés aux opérations financières et au business (35%).
Une hausse potentielle du PIB mondial annuel de 7%
Malgré les pertes d’emplois potentielles annoncées par la banque américaine, cette dernière a nuancé en avançant les effets positifs sur l’économie mondiale. Si les estimations exactes sont encore impossibles à effectuer, les auteurs de l’étude ont estimé que «dans la plupart des scénarios, la hausse resterait économiquement significative».
Aux Etats-Unis, l’augmentation du PIB pourrait être de 1,5% par an, près d’une décennie après l’instauration généralisée de l’IA sur le marché du travail. D’après Goldman Sachs, le PIB mondial annuel pourrait même grimper de 7% en raison de «l’énorme potentiel économique de l’IA générative».