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Illustration montrant une substantia nigra saine dans un cerveau humain. La substantia nigra joue un rôle important dans la récompense, la dépendance et le mouvement. La dégénérescence de cette structure est caractéristique de la maladie de Parkinson.
KATERYNA KON/SCIENCE PHOTO LIBRA / Getty Images/Science Photo Libra Illustration montrant une substantia nigra saine dans un cerveau humain. La substantia nigra joue un rôle important dans la récompense, la dépendance et le mouvement. La dégénérescence de cette structure est caractéristique de la maladie de Parkinson.

KATERYNA KON/SCIENCE PHOTO LIBRA / Getty Images/Science Photo Libra

Illustration montrant une substantia nigra saine dans un cerveau humain. La substantia nigra joue un rôle important dans la récompense, la dépendance et le mouvement. La dégénérescence de cette structure est caractéristique de la maladie de Parkinson.

NEUROLOGIE – Un diagnostic précoce de Parkinson ? C’est la voie ouverte par cette découverte : un lien entre l’accumulation d’une protéine, l’alpha-synucléine, dans le cerveau et certaines formes de la maladie ont été confirmées par une étude publiée jeudi 13 avril.

La présence élevée de cette protéine dans le liquide céphalo-rachidien, qui baigne le cerveau, est « d’une grande précision (pour repérer) les formes typiques de la maladie de Parkinson », résume cette étude publiée dans le Lancet Neurology et menée par le neurologue américain Andrew Siderowf.

La maladie de Parkinson est, avec celle d’Alzheimer, l’une des principales pathologies à frapper le cerveau. Mais on ignore encore largement ce qui provoque ce mal insidieux au fil duquel le patient perd peu à peu ses capacités de mouvement.

Repérer la maladie

On connaît toutefois plusieurs facteurs associés à la maladie. Parmi ces derniers, on sait depuis plusieurs années que les patients présentent souvent des agrégats d’a-synucléine. L’étude du Lancet Neurology, qui a comme intérêt d’être la première de ce type réalisée auprès de centaines de patients, confirme qu’en testant la présence élevée de cette protéine, on peut largement repérer la maladie.

Les résultats sont toutefois d’une précision inégale. Chez les patients porteurs d’une mutation génétique – dite LRRK2 – associée à certaines formes de Parkinson, la présence d’agrégats est moins systématique.

Encore loin d’un test « biologique »

En tout état de cause, on est encore loin de mettre en place un test « biologique » de la maladie de Parkinson, qui n’est actuellement diagnostiquée que par ses symptômes visibles. Il faudrait notamment déterminer si la technique marche aussi bien avec des tests sanguins, bien plus faciles à effectuer que ceux du liquide céphalo-rachidien.

Mais cette étude « pose les bases d’un diagnostic biologique de la maladie de Parkinson », jugent, dans un commentaire également publié par le Lancet Neurology, des chercheuses n’ayant pas participé à ce travail, les neurologues Daniela Berg et Christine Klein.

Pour elles, il est désormais avéré que le rôle de l’a-synucléine « change la donne en matière de diagnostic, de recherche et d’essais cliniques sur la maladie de Parkinson ».

Elles jugent particulièrement intéressant le fait que les chercheurs aient aussi mesuré la présence d’une forte concentration d’a-synucléine chez des patients qui ont des signes précurseurs de la maladie de Parkinson, notamment un affaiblissement de l’odorat, sans que celle-ci soit encore avérée.

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