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Les femmes enceintes doivent-elles se méfier de l’eau du robinet ? Une récente étude publiée dans le JAMA Pediatrics dévoile que celles qui ont bu l’eau du robinet domestique avaient des niveaux plus élevés de lithium. Ainsi, ces femmes affichaient un risque modérément plus élevé que leur progéniture soit diagnostiquée avec un trouble du spectre autistique.

Cette étude a été menée par un chercheur de l’UCLA Health, il s’agirait de la première recherche à identifier le lithium naturel dans l’eau potable comme un facteur de risque environnemental possible pour l’autisme. “Tous les contaminants de l’eau potable susceptibles d’affecter le développement du cerveau humain méritent un examen minutieux”, souligne l’auteur principal de l’étude, Beate Ritz, professeur de neurologie et professeur d’épidémiologie et de santé environnementale citée par le communiqué de l’étude.

Des résultats à confirmer

Avant de compléter : “À l’avenir, les sources de lithium dans l’eau pourraient être plus répandues en raison de l’utilisation et de l’élimination des batteries au lithium dans des décharges avec un potentiel de contamination des eaux souterraines. Les résultats de notre étude sont basés sur des données danoises de haute qualité mais doivent être reproduits dans d’autres populations et régions du monde”.

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont analysé les niveaux de lithium dans 151 aqueducs publics au Danemark. En parallèle, ils ont identifié des enfants nés entre 1997 et 2013 puis ont comparé 12 799 diagnostics d’autisme à 63 681 enfants qui n’avaient pas reçu ce diagnostic. L’étude rapporte qu’à mesure que les niveaux de lithium augmentaient, le risque de diagnostic d’autisme augmentait également. “Par rapport au quartile le plus bas des niveaux de lithium enregistrés — en d’autres termes, ceux du 25e centile — les niveaux de lithium dans les deuxième et troisième quartiles étaient associés à un risque d’autisme de 24 à 26 % plus élevé. Dans le quartile le plus élevé, le risque était 46 % plus élevé que dans le quartile le plus bas”, détaille l’étude.

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