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Très accessibles, anneaux péniens (cockrings) sont plébiscités pour leur effet “garot”. Autrement dit, bien ajustés, ils renforcent l’érection et la maintiennent plus longtemps en comprimant le sang à l’intérieur du pénis. Une fausse bonne idée, car d’après de nombreux experts, ce sextoy pourrait provoquer des séquelles irréversibles, surtout lorsqu’il est en métal. 

Nécroses, amputations… Quels sont les risques ?

À priori, ce dispositif ne semble pas si dangereux lorsqu’il est utilisé selon les précautions d’usage. Le point de vigilance des experts porte sur sa matière : contrairement aux anneaux en silicone, les anneaux en acier, peuvent “étrangler” le pénis. Un phénomène d’autant plus dangereux qu’ils ne peuvent pas être coupés en urgence

S’il n’est pas possible de l’enlever à temps, ces sextoys peuvent donc empêcher le sang de circuler dans le membre et provoquer une asphyxie des tissus du pénis menant à des nécroses et/ou à une amputation. Dans les cas moins graves, on peut constater :

  • l’apparition d’hématomes,
  • un éclatement des veines,
  • une perte définitive de l’érection
  • et des troubles de sensations (absence d’orgasme, douleurs lors du rapport sexuel, etc).

“Ces complications peuvent aller de mineures, telles qu’un traumatisme de la peau et des tissus sous-cutanés, à des complications majeures, telles que la perte du pénis suite à un étranglement par l’anneau”, confirme le Dr Richard Viney, chirurgien urologue, au Daily Mail (source 1).

Le risque majeur est que les hommes portent cet anneau trop longtemps ou oublient de l’enlever après un rapport. C’est notamment ce qui était arrivé à un homme de 60 ans, opéré par des médecins chinois à Hanzhong. Il avait introduit sa verge et ses testicules dans un anneau métallique. Les médecins ont été contraints d’utiliser une meuleuse d’angle, puis des coupe-boulons pour tenter de le couper…

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